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Commentaire de Nycolas

sur Huxley, Orwell et la fin du capitalisme


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Nycolas 31 août 2011 17:16

Je crois qu’il faut surtout voir les textes d’Orwell et d’Huxley non comme des prophéties, ou comme des contre-utopies réalisables, mais comme des tendances de l’humanité dans son organisation sociale. Le contrôle sociale a comme composantes à la fois l’autoritarisme et le principe de la « carotte ». Ces deux composantes coexistent et alternent à la fois, selon les circonstances, montrant tour à tour leurs visages.

Je crois que la force des écrits de ces deux auteurs (auxquels on pourrait ajouter Bradbury avec son Fahrenheit 451), c’est de mettre en lumière ces grandes tendances qui se jouent dans l’ombre, et qui ont un fort potentiel à dériver plus ou moins jusqu’à certains extrêmes, en tendant alors à se renforcer en se « raffinant » afin, dans l’absolu, de dépasser la capacité que les peuples auraient de s’en défendre.

Je doute donc que l’un ou l’autre de ces modèles se réalise un jour, cependant il me semble que nous pouvons effectivement dériver vers l’un ou vers l’autre. Une ère de contrôle radical des populations semble se profiler, et si je devais parier, je miserais plutôt sur une orientation vers la version « meilleur des mondes », simplement parce que nous y sommes déjà beaucoup depuis longtemps. Les peuples sont endormis par les divers narcotiques mis en place par le pouvoir (télévision, travail, etc.), et on fait pleuvoir les médicaments (psychotropes, etc.) sur ceux qui sont malheureux dans ce monde désenchanté... La tendance pourrait se renforcer, simplement parce que nous en avons pris l’habitude, et à l’inverse, n’avons jamais semblé montrer de véritable inclination à lutter contre ce carcan... Quelques coups de colère de temps à autres, mais bon...


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