on ne naît pas en sachant déjà faire la différence fille-garçon
En maternelle on se rend bien compte que les filles ne jouent pas aux mêmes jeux que les garçons, n’ont pas les mêmes intérêts. Et cela a une explication biologique : les hormones du garçon le poussent à adopter un comportement plus agressif, à être attiré par tout ce qui est vif (le rouge), fort (les robots, les super-héros musclés), rapide (les voitures), tandisque les filles ont plutôt tendance à apprécier les choses douces et calmes (le rose, le bleu). J’ai entendu une fois le témoignage très intéressant d’une personne née avec les deux sexes, chose qui arrive beaucoup plus souvent qu’on ne l’imagine. Cette personne racontait bien qu’enfant, en fonction des hormones qui étaient majoritaires dans son corps (il suivait un traitement médical censé « réguler » ses taux d’hormones), il exprimait tour à tour les tendances dont je parle.
Bien sûr il s’agit de tendances, c’est-à-dire (je précise pour les cons) qu’il existe toute une gamme, et qu’un garçon peut très bien avoir des préfèrences plutôt féminines, ou au contraire des filles aimer les jeux de garçons. Moi-même je me souviens avoir joué petit avec des filles, et dans ces moments-là m’amuser avec des poupées et des petits poneys, ce qui ne m’a jamais empêcher de jouer majoritairement aux jeux de garçons.
Donc les enfants s’aperçoivent très tôt qu’il y a deux catégories de personnes, avec quelques exceptions.