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Commentaire de Renaud Séchiant

sur Homosexualité, une ''drôle'' de polémique


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Renaud Séchiant 1er septembre 2011 11:43

comme s’il était pervers d’être homosexuel

La perversion (ou perversité) désigne, dans un sens général, l’inclination à faire le mal, mais aussi plus largement des intentions et des conduites déviantes par rapport aux normes morales d’une société. Le terme recouvre toutefois plusieurs champs sémantiques et différentes définitions. Il est issu du verbe « pervertir », qui signifie littéralement « détourner », d’après l’étymologie latine pervertere : « mettre sens dessus-dessous »[1] et globalement « action de détourner quelque chose de sa vraie nature »[2]. Le sens moral du verbe pervertir (« convertir au vice ») date du XVIIe siècle et a une connotation religieuse.

A la lecture de cette définition, et dans le sens premier (étymologique) il me semble que l’homosexualité y colle ! Si s’accoupler entre homme ou femme n’est pas détourner le sexe de sa véritable et première fonction (la reproduction) qu’est ce que c’est ? Bien sûr l’hétérosexualité serait une perversion au même titre lorsqu’on fornique sans le but de procréer. Je n’attaque pas ici l’homosexualité mais je tenais à défendre la valeur des mots et du langage. L’homosexualité est une perversion tout comme la fornication sans but de procréer. Dire le contraire est détourner le mot perversion de sa définition (pervertir le mot perversion).

Bien sûr en tant qu’hétéro et sur la base de cette définition, je suis pervers . Pervers n’a pas forcément une connotation négative dans son sens premier. Et je ne me sent pas attaqué quand on me dit pervers. Je me dit moi même pervers !


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