Vos interrogations sont excellentes (je vous ai d’ailleurs
plussé). Elles sont excellentes car elles ne sont jamais posées, débattues.
Votre incompréhension bien légitime est traduite par le sophisme que constitue
la première phrase de Kempf, dans la référence que vous citez : « Nous sommes à un moment de l’histoire qui pose
un défi radicalement nouveau à l’espèce humaine : pour la première fois,
son prodigieux dynamisme se heurte aux limites de la biosphère et met en danger
son avenir. »
1/2 : Sur le constat
Pour lui, ces 40 dernières années constituent un « prodigieux
dynamisme » de l’espèce humaine, qui se heurte aux « limites de la
biosphère ». Or, contrairement à ce que pense la majorité des gens, c’est
tout le contraire : ces 40 dernières années ont vu le règne non pas d’un « prodigieux
dynamisme » de l’espèce humaine, mais de celui de l’Empire dont La City de
Londres et Wall Street sont les héritiers et armes de guerre.
2/2 : Sur le Glass-Steagall
Seul le Glass-Steagall peut à nouveau permettre un « prodigieux
dynamisme de l’espèce humaine ».
Le principe politique du Glass-Steagall Global est d’éliminer
La City de Londres et Wall Street. Or, avant même d’être « financier », cet empire fonctionne
sur la même base idéologique qui prévalait sous l’Empire babylonien, romain,
vénitien puis britannique : interdire
à l’homme de développer ses facultés créatrices, de découvertes de l’univers (physiques,
artistiques, philosophiques…)... donc de rendre les limites apparentes de l’homme et de l’univers toutes
relatives.
(Suite ci-dessous)