Oui, j’avais choisi mes exemples de façon à ce que les conclusions de mon « analyse » soient radicalements opposées à la ligne de parti de l’UPR : je cherchais à montrer de façon claire que lorsque l’on cherche à tordre une symbolique, il est facile de faire dire n’importe quoi à un logo. Et c’est ce que, à mon humble avis, l’auteur fait à plusieurs reprises.
En effet, même si je ne conteste absolument pas que l’UMP est le parti le plus aveuglément atlantiste que nous n’ayons jamais eu au pouvoir, dire qu’un bleu est plus américain qu’un autre c’est juste n’importe quoi : le bleu du drapeau US aussi est foncé ! Si les graphistes ont préféré dans tous ces cas un assemblage de couleurs plus pâles et proches, c’est pour des raisons purement esthétiques (ou pour des raisons identiques à celles de l’UPR : se distinguer du front).
Pour le PS, trois lignes d’analyse du logo et deux pages de commentaires sur les décisions du parti... je cherche encore le rapport (en dehors des caricatures faciles). Le suivant réussi à se faire critiquer parce qu’il utilise du vert (le V d’EELV, il fait de la figuration ?), puis paf, 12 pages nous démontrent que les écolos sont des brutes assoiffées de sang. Quand au logo du Modem... plus aucun argument sur sa forme, juste un jugement aussi subjectif que sans appel... qu’est-ce qui permet à l’auteur de dire qu’il est victime de la mode ? Sa typographie simple et sans empattements ? Sa monochromie (un manque de gris, peut-être) ? Sa construction trop stricte ? Le fait que ça ne soit pas marqué « UPR » dessus ?
C’est ce qui me dérange, dans le fond : des jugements sur des bases entièrement subjectives, alors que le titre de l’article me suggérait quelque chose d’objectif. Si il avait été nommé « Que signifient pour moi les logos des partis politiques ? » et traité comme tel, j’aurais applaudi !