Chacun peut constater que le discours sur l’immigration a beaucoup changé ces derniers mois, en France comme en Europe, et pourtant nous ne sommes qu’au début d’une prise de conscience de l’opinion publique, qui prendra encore du temps avant de déboucher sur des mesures politiques concrètes.
Cela prendra encore du temps, mais ce genre de phénomène n’est pas linéaire dans le temps et on voit bien qu’il s’accélère.
De plus les incidents et les désordres que provoquent cette immigration ne vont pas s’arrêter comme par enchantement, ils sapent la patience et la tolérance dont le peuple français a fait preuve jusqu’aujourd’hui et l’incident qui fera, tôt ou tard, déborder le vase ne sera probablement pas plus grave que tous ceux qui l’auront précédé.
Il sera seulement l’incident de trop.
Plus rien, ni personne, ne peut désormais défendre cette immigration illégale de populations clochardisées par la décolonisation, qui ne sont pas parvenus et qui ne parviendront pas à s’intégrer dans la société occidentale. Il est plus facile de franchir les frontières que de traverser les siècles. Cette immigration de populations inassimilables est devenu peu à peu le problème central du débat politique dans tous les pays d’Europe et il ne quittera pas cette place centrale aussi longtemps qu’il n’aura pas été résolu radicalement.
D’ailleurs les partis de gauche sont de plus en plus prudents sur le sujet et Terra Nova, qui s’est perdu dans ses calculs électoraux, parle aujourd’hui dans le désert.