Pour ce qui est de la remarque sur Piron, je vais m’atteler à écrire un contre-article. Je vous donnerai le lien quand j’aurai fini.
« A qui s’adresse cette remarque ? Certainement pas à l’auteur de l’article (enreflechissant), à moins que comme d’habitude vous ne l’ayez lu qu’en diagonale : ça me semble plutôt l’article d’un débutant débordant d’enthousiasme qu’il veut faire partager, et non pas imposer ou donner des leçons. »
On parle d’un article qui contient la phrase « l’espéranto reste cantonné à une vie discrète, alors même qu’il est la solution à l’anglicisation de toutes les sociétés dans le monde et aux injustices que cela entraîne. ». Pas une solution, LA solution. C’est une thèse assez intéressante, puisque ça sous-entend que, premièrement, « toutes les sociétés dans le monde » subissent une anglicisation (néologisme affreux et qui mériterait d’être explicité), deuxièmement que c’est un problème, et troisièmement, que ce problème n’admet qu’une seule solution, qui est l’espéranto.
L’absence totale de démonstration montre en plus que l’auteur est tellement convaincu de ses propos et de leur évidence qu’il ne voit pas l’utilité d’en convaincre son public. Donc oui, il donne des leçons. Je reconnais que Enréfléchissant est moins arrogant que Krokodilo, si c’est ça que vous vulez dire.
« Marrant ça, vous exigez plus loin que nous cessions de nous contredire toutes les deux lignes, mais là, vous ne devez pas être très calé en informatique pour penser que ce que vous dites dans la première phrase ne s’applique pas à des protocoles ? »
Un protocole de communication entre plusieurs machines est utile pour communiquer entre plusieurs machines. Son utilité est donc fonction du nombre de machines qui l’utilisent (je sais bien que ce n’est pas le seul critère, ce n’est pas la peine de me le dire).
Skype ou Bittorrent ne serviraient à rien si vous étiez seul au monde à vous en servir. A contrario, si vous développiez demain un système d’exploitation merveilleux et ultra-performant, vous n’auriez pas besoin de le faire adopter par les autres pour en tirer des bénéfices immédiats. C’est ce qu’on appelle une analogie et apparemment ça vous dépasse.
« Oui, c’est bien ce que j’avais cru comprendre. En gros, je fais ce que je veux tant que je ferme ma gueule, c’est ça ? »
Non, mais si tu l’ouvres, faut t’attendre à une réponse qui expose ta bêtise et qui la souligne et l’entoure.
Après tout, moi aussi je fais ce que je veux.
Typhon