Au passage un merci à Jean-Pierre Petit qui a cité mon article sur les travailleurs de Fukushima dans son site.
http://www.jp-petit.org/nouv_f/videos_liens/Liens_et_videos.htm
Je suis son itinéraire depuis un certain temps et j’ai de l’admiration pour lui. Le pense que c’est ce qu’on peut appeler un homme bien à l’image de ce que les philologues de la renaissance cherchaient à devenir les Budé, Lascaris, Politien, Toussain...
J’ai lu Les derniers posts de JP Petit et je constate qu’il se dit lui même démoralisé et fatigué.
Je le comprends, j’ai ressenti moi même la même lassitude lors de mon séjour en Grèce où j’ai constaté le travail de conditionnement exécrable des médias que le peuple grec et la difficulté que la minorité mobilisée rencontre pour convaincre ses concitoyens qu’il faut agir pour empêcher le complot banquier de dépecer leur pays (ce qui sera la mèche pour faire exploser les autres états nations européens)
Je pense maintenant qu’il n’y a pas moyen d’empêcher cette machination mais que les gens, comme en 1789, se révolteront quand l’onde de choc les atteindra personnellement.
Alors ils sortiront dans les rues pour crier « où est le pain ? » (et les polices européenne les attendront avec les répulseurs electromagnétiques et les snipers dont elles s’équipent dre dare.)
C’est pourquoi les Cassandre que nous sommes se désespèrent de crier dans le désert.
Il nous faut comprendre que notre rôle est de donner les cartes de lectures à nos concitoyens pour que le jour où l’onde de choc les attendra ils sachent ce qui s’est passé et soient prêts à agir pour reprendre ce qui leur a été volé.
Donc Jean Pierre, ne baisse pas les bras. Le combat est dissymétrique certes.
Mais nos efforts seront récompensés quand les gens seront acculés à la réalité et ne pourront plus la fuir.
D’ailleurs ils l’ont été pour le nucléaire. Il ne faut plus lâcher le morceau maintenant que Fukushima démontre que Tchernobyl n’est pas le fruit du hazard.