[...]
elles
seules, une quinzaine de familles contrôlent environ 35 % de la
capitalisation de la Bourse de Paris. On ne sera pas surpris d’apprendre
que certains des potentats des médias (Bouygues, Dassault, Arnault,
Pinault, Bolloré) figurent dans la liste. En 2000, au moment de la
« bulle Internet », la capitalisation boursière de TF1 (groupe
Bouygues), Canal Plus (groupe Vivendi) et MG (groupe Bertelsmann)
dépassait même celle de l’ensemble du secteur automobile français
. Cinq ans plus tard, quand le magazine américain
Fortune
établit son classement annuel des individus les plus riches de la
planète, il découvrit que plus de la moitié des dix premiers Français
étaient investis dans le secteur de la communication : Bernard Arnault
(17 milliards de dollars), Serge Dassault (7,8 milliards de dollars),
François Pinault (5,9 milliards de dollars), Jean-Claude Decaux (5,4
milliards de dollars), Martin Bouygues (2,4 milliards de dollars),
Vincent Bolloré (2,2 milliards de dollars)
Serge Halimi « les nouveaux chiens de garde »
L’information officielle est entièrement noyautée par les puissances de l’argent, les médias dominants ne sont plus que des outils au service du pouvoir, accompagnant les choix politiques, économiques et sociaux de la caste dominante .
Scepticisme vous dites ! non lucidité