Olivier, et tous les anti-nucléaires de la première heure (et ils sont nombreux) sont fatigués. Olivier fait partie des quelques rares qui maintiennent la pression par une présence informative courageuse et permanente. Mais ils ne croient plus vraiment à l’action contestataire, elle a donné si peu de résultat, malgré l’énergie déployée, face aux pouvoirs démentiels de la croyance aveugle en la toute-puissance pathologique de la science nucléaire et de la cupidité suicidaire...
Tristement ils en arrivent à penser que seul un accident grave en France fera bouger les lignes. Mais quand on observe le traitement informatif sur Tchernobyl, sur Fukushima, sur l’incendie récent à la centrale du Tricastin et sur le dernier accident de Marcoule, on est en droit de se poser la question de l’impact réel qu’aurait un tel accident. Voyez, deux exemples parmi mille, ce qu’a osé affirmer le conseiller scientifique d’Areva, Bertrand Barré (D’après Bertrand Barré (AREVA), les cœurs sont solidifiés et refroidis - Le blog de Fukushima), et l’autre article d’AV de ce jour sur Fukushima... En cas d’accident « apocalyptique » l’omerta ou les mensonges les plus éhontés seront de mise, soyons-en sûr.
Comme me le disait récemment un célèbre militant anti-nucléaire de toujours, en dehors d’une ou plusieurs personnes s’immolant, ou se suicidant dans un fût de matières radioactives (!), devant une ou plusieurs centrales, il ne semble plus y avoir d’alternatives pour faire se lever le peuple français contre le nucléaire suicidaire.