@Patrick, ok si vous le dites.
Et moi je suis en colère ! Et je peux vous confirmer que nous avons passé une sacrée Pu.. de journée de M... ! » Ces mots sont de Fabrice Saut, viticulteur de Codolet. Sur son blog, le vigneron gardois raconte cette fameuse journée du 12 septembre. Un témoignage qui en dit long sur l’état d’esprit des riverains de Centraco.
« Fukushima à l’esprit »
Pour le viticulteur, qui était dans ses vignes avec ses vendangeurs, cela a commencé à 13 h 15 sur une boutade : « Au loin retentissent les sirènes de Marcoule. Tout le monde lève la tête et nous pouvons apercevoir un hélicoptère s’élever dans les airs. Quelques blagues fusent : Tiens, y’a Marcoule qui explose et les grands chefs se barrent », écrit-il sur son blog. Mais quand Fabrice Saut reçoit sur son portable un coup de fil de son frère - « Il y a eu une explosion, rentrez vite ! » - c’est la panique, la fuite, le retour à la maison avec « le souvenir du drame de Fukushima à l’esprit », l’« auto » confinement avec femme et enfants et l’ignorance, malgré les médias. Vers 16 h, le vigneron, voyant à la télé « des journalistes face au Mistral, à quelques mètres du bâtiment », finit par se dire : « Bon... S’ils sont là, ou ils en prennent plein la face, ou alors, c’est que ça doit aller... » Le viticulteur sera définitivement rassuré en consultant le site de la Criirad, l’organisme indépendant, qui n’a détecté aucune contamination. Il est alors 16 h 30.
Des écoles évacuées Il n’est pas un cas à part, le vigneron-blogueur. Christophe Cavard raconte aussi »une journée hallucinante, stressante« . Il est pourtant conseiller général EELV, chargé de la prévention des risques. Au Conseil général du Gard, on a vite été alertés : vers 12 h 15, alors que l’explosion est survenue à 11 h 45. »Mais pendant une bonne heure, on est restés sans trop savoir, notamment l’impact éventuel en terme de radioactivité« , indique l’élu écologiste. Et ensuite, il a fallu gérer »la panique dans la population. Nous, nous savions, mais pas eux !« . Résultat, à l’hôtel du département, le standard a chauffé. »On a reçu beaucoup de coups de fil d’écoles. Alors qu’il n’y avait aucune consigne, des directeurs ont confiné les enfants. Il y a même eu des écoles évacuées en dehors du secteur« , raconte Christophe Cavard, qui »passe sur les textos échangés pour savoir s’il fallait aller chercher des pastilles d’iode à la pharmacie« .
»Un avant et un après«
Pour le conseiller général, il faudra, »à tête reposée« , revoir la »chaîne d’information« en s’appuyant notamment sur les maires, des relais essentiels. »Une heure après, celui de Bagnols-sur-Cèze ne savait rien« , regrette-t-il. Mais selon Christophe Cavard, le doute a désormais contaminé les esprits. »Autrefois, Marcoule, c’était une aubaine, en terme de richesse et d’emplois. On sent bien que les riverains ont changé de point de vue. Il y a un avant et un après« . En cette journée de M... dans le Gard, on était à six mois de la catastrophe de Fukushima.
20/09 07:53 - olivier cabanel
marco perso, l’opinion des crapules m’est assez indifférentes,mais libre à vous de (...)
20/09 07:47 - olivier cabanel
19/09 18:23 - SergeL
19/09 18:11 - SergeL
19/09 16:56 - Marco07
Areva +15.43% Cac -2.77% On sent la confiance envers le nucléaire qui s’érode peu à peu (...)
19/09 16:01 - Marco07
Nucléaire : Besson accuse Joly de « mensonge » ou de « faute professionnelle (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération