Tous cela est évidemment fort déplorable, mais il ne sert à rien de se jeter à la figure l’insulte libérale. Il s’agit de toute évidence d’une guerre civile idéologique à gauche.
Les profs sont en moyenne a gauche, les profs d’histoire plus que la moyenne et les décideurs de programme culminent. Sans parler des universitaires
C’est la corporation qui a toujours fait de l’histoire une discipline idéologisée en diable.

Il est bien temps de le regretter parce que le mainstream décideur est sur une ligne générale multiculturelle, peace and love. Mais les profs de gauche républicains intégristes vont avoir du mal, car ils ont participé aussi par le passé aux réactions s’indignant que les parents ou les élus puissent avoir des opinions sur les programmes, au nom de leurs compétences et de leur indépendance pédagogique.

Personnellement, face au torrent d’inepties que l’on enseigne en histoire à nos gosses ( républicains intégristes ou alterécolobio confondus chacun dans leur direction propre) je ne vois malheureusement ou heureusement pas d’autres solution que de faire de l’histoire avec mes enfants. Heureusement parce que c’est sympa, malheureusement parce qu’évidemment, cela contribue à une rupture sociale entre les gosses qui bénéficient d’une mémoire collective et d’un regard analytico critique sur l’histoire et ceux qui seront gavés d’une pensée toute faite et sans grand rapport avec la réalité historique.

Maintenant sur le plan collectif, l’accumulation de provocations vis a vis de la majorité de la population ( théorie des genres, réforme du programme d’histoire) laisse pensive. Est ce le signe que les gens qui les décident et les mettent en œuvre sont définitivement coupés du « peuple » au sens le plus large et le plus noble, ou au contraire tous cela est il le fruit d’un volonté consciente et militante de semer division et agressivité dans la société ?

Une chose est en tous cas sure, c’est un problème idéologique interne aux gauches ou les droites en général et les libéraux en particulier n’ont pas voix au chapitre compte tenu des structures de notre système éducatif.