@ Eric.
Que vous teniez un discours partisan pro-Sarkozy, c’est votre droit. De là à affirmer que la politique conduite par votre champion a été la bonne, il y a un océan que nombre d’économistes, y compris réputés de droite, ont très largement réfuté. A commencer par le blanc-seing donné aux banques en 2008 alors qu’il fallait impérativement leur imposer une plus grande régulation et la participation de représentants de l’Etat au Conseil d’administration en échange des aides. ET que dire de la nomination des ectoplasmisques Van Rumpuy et Ashton, histoire de ne pas faire d’ombre au couple franco-allemand. Qui plus est, Sarkozy et Merkel continuent de délirer en prétendant sauver la Grèce, dans l’espoir de ne pas faire de vagues avant les élections qui les concernent, alors que ces deux-là savent pertinemment que les jeux sont faits. Difficile de faire plus hypocrites et plus inconséquents !
Autre chose : en Grèce, ce n’est pas la gauche qui est en cause, mais la confiscation du pouvoir par deux familles depuis des décennies : les Karamanlis et les Papandreou, le tout sur fond d’incurie administrative et de fraudes en tous genres. Quant à l’Espagne, Zapatero n’est évidemment pas reponsable de tous les maux dont on l’affuble, vu l’état dans lequel a été laissé le pays par Aznar. Et c’est la droite espagnole, dans le sillage de Franco, qui a initié et très largement développé le délire immobilier qui constitue aujourd’hui la plus grosse épine dans le pied des gouvernants de ce pays.
Bonne journée.