Ce que Rome, fort justement, méprisait dans la Grèce, c’était le luxe et les influences délétères asiatiques :
"Citoyens romains, disait Caton, vous m’avez souvent entendu déplorer les dépenses des
femmes et, souvent, celles des hommes, non seulement des simples
citoyens, mais aussi des magistrats, et me plaindre de ce que l’État est
miné par deux vices contraires, l’avarice et le luxe, fléaux qui ont
détruit tous les grands empires. Plus la situation de l’État devient
meilleure et florissante, plus sa domination s’étend – déjà nous avons
pénétré dans la Grèce et dans l’Asie, où l’on trouve tous les attraits
de la volupté ; déjà même nous touchons les trésors des rois -, plus je
crains que nous ne nous emparions pas de ces choses, mais que ce soient
elles qui s’emparent de nous. C’est dans un dessin hostile, croyez-moi,
que l’on a introduit les statues de Syracuse dans cette ville. Je
n’entends que trop de gens vanter et admirer les ornements de Corinthe
et d’Athènes et se moquer des antéfixes d’argile des temples de nos
dieux. Quant à moi, je préfère ces dieux qui nous sont propices et le
seront encore, je l’espère, si nous les laissons à leur place."http://elementsdeducationraciale.wordpress.com/2011/08/10/discours-de-caton-lancien-pour-le-maintien-de-la-lex-oppia/
Plus que jamais, ce sont la Rome de Caton et l’autarcique Sparte qui restent les points de référence pour l’Europe, pour les Européens encore dignes de ce nom.