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Commentaire de Alexis Dayon

sur Valls, Montebourg : le vrai débat ?


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Alexis Dayon Alexis Dayon 18 septembre 2011 11:35

Figurez-vous que, si je me laissais aller, je pourrais presque dire la même chose. Mais ce ne me semble pas constructif.

Manuel Valls est apparemment convaincu par sa ligne. C’est sa culture, sa logique. J’essaie de me mettre dans sa peau, et j’imagine qu’il doit voir le projet de Montebourg comme celui d’un dangereux idéaliste. Ce qui n’est peut-être pas faux. Mais la dangerosité est le caractère de la période actuelle ; Valls serait un dangereux « réaliste », les trois autres de dangereux indécis. Nous n’avons de choix que le danger.

De plus, je ne crois pas qu’il faille parler des marchés comme d’une entité consciente et mauvaise. Non pas que je pense que les marchés soient bons, loin s’en faut. Mais ils ne sont pas rationnels, aucune logique ni aucune conscience globale n’y président. Les marchés sont une machine folle. Les investisseurs et les actionnaires, pris individuellement, n’ont aucun intérêt à l’effondrement des Etats. Sans les Etats, les marchés en 2008 auraient crevé.

Ce qui est pervers, c’est que les marchés fonctionnent sur une logique de dégagement de bénéfice à très, très, très court terme. Et cela, bien évidemment, les amène à hypothéquer toute considération d’avenir, l’avenir des Etats, celui de l’économie réelle, de l’emploi, des gens, et de là, le leur propre.


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