En voilà un beau sujet à traiter.
Effectivement, nul doute que le capitalisme ultra libéral est à l’image de la Nature sauvage. Le chacun pour soi y règne en maître et la devise inscrite sur le fronton est : Manger ou être manger.
L’Homme fait partie de la nature et sa survie en tant qu’espèce n’a parfois tenu qu’à un fil. Nul doute que s’il avait vécu en tigre solitaire, il n’existerait plus tant ses armes naturelles, bec et ongles, sont faibles.
Mais l’Homme est un animal social. Sa particularité est de transmettre son savoir à la génération suivante, à ses enfants mais aussi au groupe auquel il appartient obligatoirement. On ne naît pas Homme, on le devient après un dur apprentissage au sein de la communauté.
Petit à petit, l’Homme de proie facile est devenu prédateur redoutable puis prédateur suprême installé tout en haut de la pyramide des espèces. Il a domestiqué la nature en l’exploitant puis la détruite en la surexploitant.
Les ressources accessibles de la planète étant par nature finie et l’expansion de l’Homme exponentielle, quelque uns d’entre nous ont fini par comprendre et théoriser que nous allions « droits de le mur ». De là est née l’écologie, c’est à dire une exploitation raisonnée et raisonnable des ressources de notre planète dans le but d’éviter à la fois un épuisement définitif et de permettre une attribution plus équitable.
Le but de l’écologie est donc un but humaniste, mettre la nature au service de l’homme sans tuer la poule aux oeufs d’or.
Il est indispensable que le capitalisme, qui n’est qu’une forme d’organisation des moyens, subisse la même évolution. Il doit se mettre au service de l’homme. Il s’agit de permettre l’allocation des moyens disponibles au service de
l’humanité. Là sont les valeurs de gauche.
Il est donc regrettable de ce point de vue que l’offensive ultra libérale menée par Reagan/Tatcher/Bush/Balladur/Sarkozy rencontre autant d’adhésion de la part d’une certaine élite que l’on peut qualifier de réactionnaire et anti humaniste. Le drame est que ce sont eux qui détiennent le pouvoir. La tragédie est que le temps nous est compté.
En clair, l’oligarchie financière et ses collabos nous tuent.