Aujourd’hui :
Sauver la Grèce ; est-ce seulement encore faisable ?
Les acrobaties financières de l’Union Européenne pour sauver la Grèce me font penser à J.C. Van Damme faisant le grand écart sur deux chaise. Si souple soit-il, si les chaises sont à trois mètres l’une de l’autre, Jeannot va finir les fesses par terre !
Je n’entends aucune voix officiel pour s’attaquer au vrai problème qui enterre la Grèce et l’UE avec , telle une tombe dans la cuvette de Bien Bien Fou, à savoir non pas les dettes à proprement parler mais la toxicité de ces emprunts « indignes » relevant purement et simplement de l’usure assassine.
Les prêts fait à la Grèce n’ont jamais été fait pour être remboursées mais pour mettre à terre une nation que l’on pourra alors racheter (ce qui serait inenvisageable autrement) et ce pour une bouchée de pain. Bouchée de pain d’autant plus bon marché qu’elle aura en plus été au préalable financée par cette nation elle-même via justement les emprunts qui l’ont mise à Terre. Terriblement simple et efficace !
Et demain :
Mais laisser tomber la Grèce pourrait s’avérer extrêmement salutaire pour tous.
Ce serait une première réponse tout à fait légitime du berger à la bergère : messieur les bankster vous n’avez pas été honnêtes et bien ne vous attendez pas à ce que vos victimes le soient. Quand on joue, il faut aussi envisager de perdre ...
Laisser tomber la Grèce serait donc également une aubaine pour les états qui pourraient également faire une seconde réponse bergère aux banques : vous manquez de liquidités ? Ressortez donc vos contrats toxiques, les état vont vous PRÊTER !
Mais les choses n’étant pas du tout ni ce qu’elles censées être (avait été convenu), ni telles qu’elle sont « officiellement » présentées, que ce soit en termes de situation concrète comme en terme d’intention réelles de la part des « dirigeants », je considère ce débat comme étant un faux débat.
La Grèce n’est que le premier État à craquer et tomber de manière visible dans l’escarcelle des financiers. La vraie question derrière tout ça est donc : sommes NOUS à vendre ?
Car il ne faut pas oublier que dans cette transhumance financière, entre le berger et la bergère il y a aussi les moutons. Ceux qui se font balader avant de se faire tondre !
Bizatouss !