Bonjour,
ayant
passer mon temps ces derniers jours en compagnie des Indignés, je n’ai pas vu
ce fameux débat . Je ne ferai donc pas de commentaire à son sujet.
Je
peux cependant en faire sur cet article, ses commentaires et la pensée de son auteur.
J’ai
lu l’article avant de prendre connaissance du profil de l’auteur. Quelle
surprise cela a été de découvrir son âge : 21ans. C’est-à-dire bien plus
jeune que la moyenne des Indignés que j’ai rencontré. A la lecture je m’étais
convaincu d’avoir affaire à un citoyen d’âge déjà avancé, ce qui n’est pas du
tout une observation péjorative en soi.
Ce
qui signifie en revanche, si l’auteur a bien 21 ans, que sa pensée est bien « sage ».
Et, je pense, pas du fait de sa seule formation philosophique. Il est donc très
brillant. Intellectuellement. Mais politiquement, de mon point de vue, très peu. (Je me permets cette
appréciation ad hominem puisqu’il se l’autorise à l’égard de Wang :
« @Wàng>> Je suis désolé, mais
vos propos sont ceux d’un illuminé, d’un cynique et d’un traître à votre patrie »,
et il est vrai que les propos de Wang sont d’un cynisme insupportable. De ce
cynisme dont les Indignés s’indignent justement).
Alors je vais me permettre un conseil :
mettez votre intelligence au profit de l’indignation (comme vous le faites là : « je
n’ai pas l’habitude de parler de la sorte, mais là je ne peux plus vous lire à
débiter des immondices pareilles ») et non pas à celui d’une apparente
sagesse (comme vous le faites là : « Mais au fond, y a-t-il
réellement d’autre option que celles-ci : la pacification économique au
risque de la compromission politique, ou la résistance politique au risque du
conflit économique ? »). Car une compromission politique (et non pas
un compromis donc...) n’a jamais produit de pacification économique, sinon
au profit des cyniques et des cupides (cupides suicidaires quand ils œuvrent
dans le domaine du nucléaire ou de la manipulation génétique).
Alors recommençons à nous préoccuper
réellement du fond et non pas de la forme (« Et le spectacle fut
intéressant. »….) dont souffre gravement notre société actuelle. Et
tentons de répondre avec une sagesse réelle, celle de l’indignation, à cette
question que vous nous proposez en conclusion : La période actuelle
appelle-t-elle la radicalité ou la prudence, le jusqu’au-boutisme ou la
modération ? Il ne s’agit pas d’une question rhétorique. Il s’agit du
problème inédit que nous pose une situation inédite.
Sur ce dernier constat je suis tout à fait en accord avec vous .