« Comment le complément d’objet de la première proposition pourrait-il
devenir le sujet de la seconde, le tout sans perdre au passage la marque
de l’accusatif ? »
En restant l’objet direct de la première proposition. Un exemple, tiré du Latin :
« Dico te nihil scire » « Je dis que tu ne sais rien »
« Te » est à l’accusatif, ça ne l’empêche pas d’être un sujet.
« On ne peut supprimer le sujet ou l’objet de la phrase
que si dans la deuxième proposition, le mot a le même rôle donc il est évident que le sujet de la
deuxième proposition doit être au nominatif dès la première phrase, or
seul Ĵilo l’est ! »
Non, ce n’est pas évident. C’est arbitraire. Ça parait évident parce que ça ne contredit pas la façon de procéder dans notre langue native. Mais dans une langue ou c’est la balle qui est sujet de la deuxième proposition, c’est tout aussi évident qu’il faut analyser l’équivalent de cette phrase de cette façon.
Il n’y a pas de vrais locuteurs natifs de l’espéranto vers qui se tourner pour trancher.
Typhon