« Revendiquer oui , mais toujours à visage découvert , un citoyen n’a pas à se cacher ! »
Dans l’idée je suis bien d’accord (c’est d’ailleurs totalement dans mon tempérament).
Mais malheureusement ...
Ann O’Nymous l’a très bien dit, il faut hélas aussi penser à se protéger des coups bas et de la répression malhonnête (voir totalitaire). Il ne faut pas être naïf non plus ...
D’où une règle d’or que j’applique méticuleusement : rien de personnel sur Internet. (Pour plus de précision vous pouvez me joindre au 06 94 ... Rhôoo ... Z’avez failli m’avoir ! )
De plus le côté symbolique a plusieurs dimensions.
Comme je le dis, et les Anonymous le disent avec leur mot : Ce n’est pas parce que la voix est petite que la parole l’est aussi. En retirant l’individu de l’équation, cet anonymat focalise l’attention sur ce qui est important : le propos.
Le second message de cet anonymat est clairement formulé : « Je suis vous ».
Cette dé-personnification rappelle aussi qu’avant d’être ceci ou cela,
nous sommes avant tout des individus, des êtres, des personnes. Car tout un chacun portant ce masque sait qu’ il y a quel dessous ! Et prend par là même conscience qu’il en est de même avec chaque masque. [Comme je l’avais écrit : « Ne fais pas aux autres ... Aux autres quoi ? C’est LA question à ne perdre de vue ! » ]
Cette dé-personnification, plus qu’un simple anonymat, rappelle aux gens qu’ils ont un libre arbitre et que strictement rien d’autre que leur propre volonté ne les empêche de s’en servir !
En résumé, ce masque dit : As-tu besoin d’un diplôme pour avoir le droit d’être entendu ?
Ce masque précise clairement qu’il ne s’agit pas de rejoindre un mouvement définit (genre : « Ouais ! Il a raison le gros ! Vas-y mon gars, je suis derrière toi. » ) mais ’juste’ de s’exprimer et de se manifester (OU NON !) plutôt que de se cantonner à une acception servile. Mais tout le monde n’en a pas forcément les c... heu ... la force.
(Ma façon de le dire est plus ... directe. Que celui qui choisi de se taire ne vienne pas se plaindre de ne pas être entendu.)
Enfin, à tout seigneur tout honneur, je laisse le mot de la fin à V : les idées sont à l’épreuve des balles.
Bizatouss !