Le Hamas s’est de toute façon, aux dernières nouvelles, totalement désolidarisé de la future déclaration du Fatah, déclarant qu’il refusait tout de go qu’un quelconque Etat autre qu’une islamique Palestine soit par lui reconnu sur ces terres. Discours, d’ailleurs, identique à celui de la Grande Moumoute du Dji Hard. Peut-être pour se faire pardonner son récent manque d’entrain, depuis retrouvé, à soutenir le moustachu syrien.
Cependant, en effet, Alois, nombre d’observateurs experts sur la région notent que la Palestine avait déjà été déclarée par Yasser Arafat en 1988 et aux Nations Unies, sans que pour autant une quelconque gouvernance ne fasse jour. Ce qui embête d’ailleurs pas mal d’Israéliens qui seraient ravis de se débarrasser de la question nationaliste palestinienne, d’autant que comme vous le faites remarquer, devenir un Etat implique des devoirs autant que des droits.
Cela dit, ce fameux discours de M. Abbas évoquait des chiens et des porcs élevés par les Israéliens pour faire des misères aux Palestiniens. Je me suis demandé si le Mossad avait encore pris soin de son zoo (les requins et les moustiques sionistes) ou s’il s’agissait d’une métaphore.
Mais pour rester un peu sérieuse, et encore une fois en ayant lu des connaisseurs sur le sujet, la situation au plan local ne changera pas au quotidien, sauf pour ce qui concerne, en cas d’acceptation, ce que vous dites, à savoir les devoirs et implications d’un Etat voisin d’un autre Etat.
D’ici là, c’est stade d’observation en chiens (porcs ?) de faïence, et desiderata personnels de M. Abbas, heureux de galvaniser ses foules pour faire oublier ses magouilles financières.