Le probléme est simple, la Flandre ne pourra jamais vivre sans les revenus qu’elle estorque aux Bruxellois et les Bruxellois n’accepterons jamais de devenir Flamands !
Il faut savoir, qu’historiquement, et ceci, bien avant que la Belgique ne fusse, les ancétres des Flamands actuels, d’origine basse germanique ont envahis notre territoire par la mer.
Eh oui Bartje, vous n’étes pas chez vous en Flandre mais dans les anciens territoires du nord de la Wallonnie ! ![smiley](//www.agoravox.fr/smileys/clin_d-oeil.png)
Il est flagrant, par ailleurs, que la « frontiére » linguistique actuelle épouse parfaitement l’ancienne lisiére des foréts Ardennaise, ceci, pour une raison évidente, les envahisseurs bas germaniques étaient des combattants de plaine et de piétres stratéges en zone forestiére.
Bruxelles, village de l’époque situé à cette lisiére, ne fut jamais occupé par les Flamands mais servit, déjà à l’époque, de lieu d’échange intracommunautaire.
Bruxelles, déjà capitale de l’Europe à cette époque !
Il est, par ailleurs, remarquable, qu’il existe quatre patois différents à Bruxelles qui mélangent, allégrement les différentes langues de tout ceux qui en furent, à un moment ou à un autre, les occupants plus ou moins acceptés par les Bruxellois de souche.
Je ne peux que suggérer à Bart de Wever, qu’en tant qu’historien, il lui serait préférable d’étudier notre histoire passée plutôt que d’essayer d’influencer notre futur, ce n’est pas le rôle d’un historien, fut’il le meilleur !
J’ajoute que si la Belgique fut, un temps, la deuxiéme puissance industrielle au monde ( Hé oui, Morice) cela était dû, en grande partie au fait que les communauté flamande et francophone sont trés complémentaires en beaucoup de chose.
Mais tel des « Attila » des temps modernes, là ou nos médiocres politiciens sont passés, plus rien ne repoussera jamais.