Si le métier de ministre n’est visiblement pas très avantageux en termes de retraites, il l’est beaucoup plus en ce qui concerne le chômage. Compte-tenu de la »précarité« de leur situation, Premier ministre, ministres et secrétaires d’Etat peuvent en effet toucher l’intégralité de leurs indemnités de fonction après leur remplacement et ce, pendant six mois. Les anciens membres du gouvernement n’ayant pas retrouvé d’emploi sont donc, pendant cette période, les chômeurs les mieux indemnisés : ils peuvent toucher en tant qu’inactifs jusqu’à 12 800 euros brut par mois pour un ancien secrétaire d’Etat, 13 900 euros pour un ancien ministre et 22 250 euros brut pour un ancien Premier ministre. En dehors du chef du gouvernement (cf. ci-dessus), les ministres perdent toutefois la totalité de leurs avantages après leur départ des ministères, du logement de fonction à l’accès gratuit au réseau SNCF en 1re classe. »
C’est en 1904 que le régime des retraites des sénateurs et des députés a été créé. Depuis, il n’a subi que 3 modifications, en 1958, en 2003, et en 2007, notamment pour faire passer l’âge de la retraite de 53 à 60 ans. Aujourd’hui, un mandat suffit pour qu’un ancien parlementaire touche une retraite de 1 553 euros par mois, à partir de ses 60 ans. Cette somme s’élève à 3 096 euros pour deux mandats, 4 644 euros pour trois mandats et augmente ainsi, proportionnellement, jusqu’à un plafond de 6 192 euros. Résultat : la pension moyenne d’un sénateur est de 3 085 euros et celle d’un député de 2 192 euros. Les parlementaires de plus de 60 ans ne pourront toucher leurs retraites qu’à la fin de leurs fonctions.
1 euro cotisé, 6 euros récupérésLes parlementaires bénéficient d’un régime de retraite souvent qualifié de »très spécial« . Un député bénéficie d’un rapport de 1/6 au moment du calcul de la retraite. En clair, cela signifie que pour 1 euro cotisé, 6 euros seront perçus (contre 1,5 euros dans le régime général). En octobre, les députés ont légèrement réformé ce régime : les députés qui sont en plus fonctionnaires (Conseil d’Etat, Inspection des Finances ou autre) ne pourront plus cotiser à leur régime d’origine. Mais il y a un autre motif de grief : les allocations chômage. Pendant leur mandat, la cotisation que doivent verser les parlementaires est de 0,5 % contre 2,4 % pour le salarié du privé. Un député battu aux législatives pourra pourtant bénéficier pendant 6 mois d’un »revenu de transition« équivalent au traitement mensuel qu’il touchait sur les bancs de l’Assemblée (5 400 euros environ). Un montant dégressif qui atteint toujours 20 % de cette somme au bout de 4 ans. Et si, pendant cette période, l’ancien député retrouve un emploi moins bien payé, un différentiel lui sera versé. »
http://www.linternaute.com/actualite/politique/retraites-politiques/parlementaires-2.shtml
Top 10 des retraités de la vie politique ( payé avec nos impôts )
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Philippe
27/09 09:47 - TOUSENSEMBLE retraité FRONT DE GAUCHE EX DP sante social
C EST CE QUE NOS GOUVERNANTS...APPELLENT LEUR SYSTEME DE DECOTE...POUR LES MAMANS (...)
27/09 09:45 - TOUSENSEMBLE retraité FRONT DE GAUCHE EX DP sante social
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25/09 20:44 - Kalki
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25/09 20:25 - Proudhon
Vous savez la dernière ? Vous croyez tous que la Turquie est un pays arriéré sur le plan (...)
25/09 04:36 - Christoff_M
Fautes des efforts, Français grace à vous ces tristes sires UMPS dans notre parodie de (...)
24/09 14:23 - ZEN
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