Bonne analyse.
Néanmoins, l’autre danger pour le livre, c’est le manque de lecteurs.
Dans
les années 70, ( souvenirs d’ancien combattant...) je me souviens combien les auteurs étaient importants
pour les jeunes, et que l’accès à l’intelligence du monde et à la
lecture passait obligatoirement par le livre.
C’est presque de nos jours évoquer un monde disparu.
Pourtant,
n’importe quel village a maintenant une bibliothèque conséquente. On
aurait rêvé d’avoir ces centres cultures, multimédias, où l’on peut se
perdre, comme dans une grotte d’Ali Baba.
Les bibliothèques, quand
elles n’étaient pas paroissiales, étaient tenues souvent par de vieilles
filles aigres, regardant d’un air circonspect ce que vous lisiez,
n’hésitant pas à vous l’interdire, et passant le plus clair de leur
temps à couvrir les bouquins d’un papier kraft rébarbatif.
L’interdit
et le difficulté d’accès pousse peut-être plus à la curiosité que
l’offre et encouragement parental....Des jeunes se détournent maintenant
des réseaux sociaux depuis qu’ils sont investis des quatras et même
pire, ce leurs grands parents !...(On les comprendra)
Arriva une époque bénite, d’équilibre, que je situerais au début des années 80, où le livre n’avait rein perdu des lettres de noblesse, et où il était vulgarisé et promotionné par les moyens modernes ( la télé à l’époque, avec « apostrophes » par exemple passant à 21h juste après le journal). Les clubs de vente par correspondance fleurissaient. Les moyens multimédias n’avaient pas encore parasité la compréhension du monde( critique un peu sèche et péremptoire je l’admet, mais difficile d’argumenter plus finement en si peu de temps)
Bien du mal à encourager les jeunes à lire.
S’ils existent encore
de grands lecteurs parmi eux, ils se sont réduits passablement.
Beaucoup ne voient en la lecture de romans qu’un temps perdu, reprenant
le message subliminal que nous envoyait les anciennes générations, mais
pour d’autres motifs, car ne supportant pas de voir leurs enfants
inactifs et rêveurs, se livrant à une activité qui pensaient ils n’
apportait rien.
Beaucoup d’enfants se contentent maintenant de
fiches de lecture, gagnant du temps ainsi pour hanter les réseaux
sociaux, ou jouer pendant des heures aux jeux vidéo.
Le livre est devenu ringard.
Peut-être
est il venu pour eux le moment de comprendre qu’il reste, et n’a jamais
été autant un objet de résistance, dans ce monde où toute information
peut-être contrôlée, supprimée, arrangée.
Le livre sur papier est pratiquement impérissable, échangeable. Aucun big brother ne peut voir ce que vous lisez, ni supprimer des passages ( alors que les tablettes numériques, me paraissent la porte idéale à toutes les manipulations, et n’est-ce pas une escroquerie que de mettre sur énergie ce qui en avait aucun besoin.....Mais le capitalisme a l’habitude de tout recycler à son avantage )
Quand à la notion de temps long qui reste attaché à la lecture, cet éloge de la lenteur et de l’imaginaire, il est redevenu proprement révolutionnaire.
Indignez vous, rentrez en résistance, alors lisez !
18/02 19:22 - yanlankou
je pourait rétorquer que ce gadget est encombrant de façon proportionnelle avec le volume (...)
24/09 10:12 - velosolex
Bonne analyse. Néanmoins, l’autre danger pour le livre, c’est le manque de (...)
24/09 08:56 - cnam
24/09 00:24 - oukelmick
Il existe d’autres modes de lectures qui permettent également de s’imprégner (...)
23/09 21:34 - Furax
Beidbeger n’est pas un écrivain mais un idiot du village que la télé paie, comme toutes (...)
23/09 18:26 - Radix
Bonsoir Voici l’avenir ! http://www.youtube.com/watch?v=Q_uaI28LGJk (...)
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