article incomplet. voici l’essentiel
Sionisme : Klarsfeld nommé pour diriger l’Office de l’immigration !
Sioniste de choc, Klarsfeld, qui est âgé de 46 ans, est notamment connu
pour s’être enrôlé en 2003 dans l’armée israélienne, pour participer à
la sanglante répression du peuple palestinien sous la houlette du
Premier ministre de l’époque, Ariel Sharon.
Arno Klarsfeld sévit dans la région de Bethléem sous l’uniforme des «
garde-frontières » : cette unité ne garde évidemment pas de frontières,
puisqu’Israël ne s’en est jamais reconnues ; elle est en revanche
spécialisée dans la traque des
populations civiles palestiniennes.
Chouchou tant de Sarkozy que des voyous de la « Ligue de Défense Juive
», Arno Klarsfeld est un grand bénéficiaire du favoritisme
gouvernemental. C’est à lui par exemple que Sarkozy confie une mission
de défense et illustration de la scandaleuse loi du 23 février 2005 sur «
les bienfaits de la colonisation », ou de promotion de la chasse aux
enfants de parents sans-papiers.
Quand Sarkozy gagne la présidentielle de 2007, Klarsfeld se voit
promettre un poste dans le futur gouvernement, à la condition de se
faire élire député. En pleine « vague bleue », l’UMP lui accorde son
investiture dans le XIIème arrondissement de Paris, un quartier
relativement aisé de la capitale, a priori gagnable par la droite. Mais
Klarsfeld se montre trop arrogant, et méprise ouvertement son électorat
potentiel. « On me reproche de ne pas connaître le XIIème arrondissement
: c’est faux, je suis déjà passé dans ce coin, en courant un marathon !
» ricane-t-il devant les caméras.
A défaut d’entrer au gouvernement, Klarsfeld obtient en consolation un
job de « chargé de mission » auprès du nouveau Premier Ministre François
Fillon, avant d’être nommé Conseiller d’Etat, une autre faveur octroyée
par Sarkozy.
A l’Ofii, Klarsfeld remplace Dominique Paillé, un politicien tombé en
disgrâce à l’Elysée depuis qu’il a rejoint l’équipe concurrente de
Jean-Louis Borloo. Paillé, viré au bout de quelques mois de son poste, a
fait part de son amertume. « J’assurais la présidence de l’Ofii à titre
bénévole, ayant volontairement renoncé à l’indemnité de 4.000 € par
mois qui va avec. J’espère que mon successeur aura la correction d’en
faire autant », a-t-il déclaré au lendemain de son éviction.