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Commentaire de David Meyers

sur Vitesse de la lumière. A propos de l'expérience OPERA


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David Meyers 25 septembre 2011 09:09

Je rejoins le point de vue de (St) Jean.

Notre confiance en nous-mêmes est telle que nous mélangeons allègrement « mesure de la vitesse » et « vitesse ». La différence est de taille puisque la mesure dépend étroitement du « laboratoire » alors que la « vitesse » serait supposée être indépendante de l’observateur.

On aurait donc mesuré que le déplacement de neutrinos entre deux masses (les observateurs) se fait à une vitesse supérieure à celle de la lumière vue de ces observateurs (le fameux « c » qui est plus une Variable Absolue qu’une constante puisqu’elle donne la même mesure quel que soit l’état de l’observateur). Pas de quoi révolutionner la science.

Ce qui est amusant, c’est qu’on attribue à Einstein la découverte de la vitesse limite absolue de toute masse, soit « c », alors même que dans la philosophie de sa relativité générale, il exprime clairement que l’accélération et sa dérivée (la vitesse) sont bien relatives à l’observateur (d’où le nom de « relativité » qui est plutot le contraire « d’absolu »).

Enfin, détail amusant, bien relevé par Jean, le vide n’a pas de métrique au sens commun. Se déplacer par rapport au vide ne signifie pas grand chose. On ne peut parler de position et de vitesse (relative) que par rapport à des masses, donc les observateurs ou les laboratoires.

Il est donc bien possible de mesurer des vitesse supra luminiques sans remettre en cause la science à condition de se concentrer sur la signification de ce qui apparait dans ces mesures.


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