Etant moi même en partie arabe, je n’ai aucun probleme avec la critique des religions...être arabe ne veut pas dire être musulman ni être d’accord avec l’instauration d’un délit de croyance où d’opinion...non on a un probleme avec les archaiques comme en occident, on doit virer ce qui nous met des bâtons dans les roues pour evoluer
jusqu’à preuve du contraire, on a le droit, dans un régime démocratique, de juger les religions mensongères et rétrogrades et de ne pas les aimer. Se méfier de l’islam comme on a pu en d’autres temps se méfier du catholicisme, juger inquiétant son prosélytisme agressif, sa prétention à la vérité unique, son penchant sacrificiel, c’est manifester un sentiment qu’on estimera légitime ou absurde, ce n’est pas faire preuve de racisme. Faut-il parler de « libéralophobie » ou de « socialistophobie » parce qu’on est contre le règne du marché ou la redistribution des richesses ? Ou faut-il rétablir le délit de blasphème, aboli en 1791 par la Révolution, comme le réclame chaque année l’Organisation de la conférence islamique ainsi qu’en France, en 2006, un député UMP, Jean-Marc Roubaud, soucieux de punir tout ce qui bafoue ou calomnie « les sentiments religieux d’une communauté ou d’un Etat quel qu’il soit ». Le pari des sociétés ouvertes, c’est de concilier la coexistence pacifique des grandes croyances avec le droit à la libre expression. La liberté de culte est garantie et la liberté de critiquer les cultes également.