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Commentaire de Richard Schneider

sur La finance n'est pas en crise, elle concrétise un Coup d'État européen


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Richard Schneider Richard Schneider 27 septembre 2011 18:35

Excellente analyse. Conclusion beaucoup moins convaincante.

« Dans la stratégie du choc » de Naomi Klein - opus cité par Ronnu -on voit comment l’establisment néolibérale assomme les peuples.
Conscients que les crises - politiques, économiques, naturelles - laissent les citoyens d’un pays médusés, les Maîtres du Monde leur font croire que ce qui leur arrive et soit de leur faute - vous avez vécu au-dessus de vos moyens, et maintenant vous allez le payer, c’est le slogan actuel du gouvernement français - soit c’est la loi de la nature (du marché), il faut que vous fassiez des sacrifices pour que vous ne perdiez pas tout. Dans les deux cas, ce sont toujours les mêmes qui trinquent, et les même qui ramassent la mise. 
Il y a trois (et peut-être quatre) événements qui marquent le début du libéralisme sauvage et impitoyable : l’avènement de Reagen, la prise du pouvoir par Thatcher et la chute du Mur de Berlin - avec peut-être l’écrasement de la révolte de Tian’anem, les chocs pétroliers des années 70 n’ont eu que des répercussions désordonnées.
S’appuyant sur les thèses des économistes de l’École de Chicago et de Friedmann, le capitalisme mondialisé impose sa main de fer sur l’ensemble des économies nationales. Aujourd’hui, il a gagné. Il ne reste que quelques pays qui essaient de résister - en Amérique du Nord en particulier.
Il est illusoire de penser que l’idéologie néolibérale vit ces derniers jours ...

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