Quel jargon ! Une démondialisation anti globalisation libérale pour internationaliser de façon universelle ?
Décryptons : une boîte qui est mondialisée, c’est une boîte qui a des filiales ou des représentations dans différents pays. A la imite, elle est partout. Une boite universelle, c’est une boite qui ferait tout partout. Il peut y avoir plusieurs compagnie mondialisées, il ne peut y avoir qu’une compagnie universelle. Une boite mondialisé peut rester nationale. Même si son actionnariat est international, à la fin le siège social, etc... elle est potentiellement sous le contrôle d’un ou plusieurs État. Une boite internationale s’affranchirait du contrôle des état s nationaux.
Donc, il faut un pouvoir central universel, fort et coercitif.
En effet, une fois éliminés les enrichissements sans cause, les gaspillages, les « spoliations des travailleurs par les riches » on va quoi ? Doubler les richesses distribuables disponibles ? Pour réaliser la « justice » et compte tenu des limite des ressources naturelles, il va falloir diviser par quoi 4 fois 6 fois ? le niveau de vie des gens des pays riches, pour permettre à ceux des pays pauvres d’arriver au même niveau. Cette ambition est évidemment extrêmement louable, mais compte tenu de la nature humaine et des état dans lesquels se mettent les fonctionnaires grecs par exemple quand on leur diminue leurs bonus, cela nécessitera un certain volontarisme.
Sans compter que la productivité des principaux producteurs de richesse si on divise leur salaire par 6 ne restera pas nécessairement au même niveau.
L’agriculteur qui se tue à la tâche pour joindre les deux bouts, il y a gros à parier qu’il va abattre ses bêtes, réduire ses plantations et cacher ses récoltes. Bon, techniquement, on connait déjà la solution, des milices urbaines iront dans les campagnes effectuer des réquisitions révolutionnaires etc....
On se demande pourquoi il est nécessaire de mettre d’autres mots sur des réalités déjà bien connue et éprouvées par l’expérience historique.
Vous avez parfaitement le droit de vouloir reprendre les choses là ou elles ont été laissé en 1917, mais il me paraitrait plus honnête intellectuellement d’appeler les choses par leur nom.