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Commentaire de Pharmafox

sur Antidépresseurs : le fond du problème


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Pharmafox 29 septembre 2011 18:21

@kerjean : Oui le Bromazepan est du même acabit. Mais si votre médecin vous l’a prescrit, c’est que vous devez vraiment en avoir besoin. Pour le reste, comme le dit Spip, tout dépend.


@Renaud Séchiant : Le problème des psy avait été abordé par Clojea (le lien que je donne en introduction), et ne n’ai pas cru utile d’en reparler. La réaction de votre entourage montre le problème de perception de la dépression dans la société. Quant aux médecins, vous devriez leur parler des effets secondaires et demander un traitement moins lourd. Depuis quelques temps, on essaie en effet de mettre au point des antidépresseurs plus faciles à supporter. La contrepartie est qu’ils sont considérés comme moins efficaces. Ce vous citerai des produits à base de Millepertuis, la Vilazodone (un ISRS « doux ») et les mélatonergiques. Quant à votre histoire, je ne peux qu’espérer que vous trouverez la sortie du tunnel (et je crois que cela vous aidera que justice soit faite), et votre fille saura vous donner des forces nouvelles. Ne survivez pas parce que vous sentez une responsabilité envers elle, mais vivez pour elle, pour les moments que vous passerez ensemble, pour ce que vous lui apprendrez, pour le soutien que vous lui apporterez.


@Illel Kieser ’I Baz : Pour le tarif du psy, c’est un témoignage direct. Le thérapeute était apparemment très bon, mais oui, il était cher. Pour la théorie de la dépression, j’ai simplifié volontairement. Quand aux réactions du patients, mes connaissances scientifiques atteignent leurs limites, je l’avoue. On observe qu’un animal « dépressif » recommence à se comporter normalement lorsqu’il prend des antidépresseurs (il essaie tout-de-suite de nager lorsqu’on le met dans l’eau, il se débat lorsqu’on le suspend par la queue, il se montre curieux face à un élément nouveau…). J’ai observé souvent chez des connaissances qui trainaient une dépression non-diagnostiquée des comportements anormaux, comme par exemple des mises en danger inconscientes, ou une négligence de l’hygiène (au-delà du seul souci de leur apparence). Un traitement antidépresseur, lorsqu’il commence à agir, corrige ces éléments. En revanche, une personne qui se remet d’un épisode dépressif à la seule aide d’antidépresseur est très exposée aux rechutes, car sa personnalité n’a pas changé. L’industrie pharmaceutique a publié de nombreuses études pour dire qu’une personne guérie devait continuer à prendre son antidépresseur pendant plusieurs mois (attitude que je condamne, puisque la vraie guérison n’est pas là). J’espère avoir répondu à votre question, et je m’excuse si j’ai mal manipulé les termes.



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