kane,
Je ne saurais donner les raisons exactes du geste de cet homme, mais ayant passé l’été en Grèce je peux vous affirmer que les médias y matraquent la population avec une propagande accusatrice et culpabilisante permanente et outrancière.
Les Grecs que j’ai fréquenté sont accablé de honte et préfèrent ne pas parler du sujet de la dette.
Si une poignée se rebelle, comme on le voit régulièrement Place Syndagma, la grande majorité est terrassée par le discours culpabilisant des politiques et subissent les plans de rigueur successif dans le désespoir.
Ceux qui se rebellent, comme le comité Spitha (l’etincelle) de Mikis Téodorakis ou le mouvement « On ne paye pas ! » sont ceux qui ont suffisamment de connaissances économiques pour déconstruire la propagande médiatique selon laquelle There Is No Alternative.
Après ce séjour je pense sincèrement que la grèce est en réalité un terrain d’expérimentation pour le mécanisme d’inféodation total des états à l’UE.
Il y a deux méthodes : la voie belge et la voie grecque.
Ils sont tous les deux représentatifs de deux situations extrêmes en Europe :
Les Grecs sont les européens les plus patriotes, solidaires, insoumis, politiquement réactifs et idéalistes.
Les Belges sont les européens les plus petit bourgeois, communautaristes, individualistes et sans doute aussi cyniques.
Dans les deux cas les méthodes de soumissions sont diamétralement opposées et - pour l’instant semblent fonctionner -