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Commentaire de gébé

sur Pédophilie : l'ambiance est à la tolérance


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gébé gébé 2 octobre 2011 15:00

désolé pour les gays et lesbiennes, mais on est bien obligé de faire un parallèle.

Si l’on admet que la sexualité « normale » est obligatoirement hétérosexuelle, il convient donc d’admettre également que l’homosexualité est une déviance sexuelle par rapport à cette normalité.

En ce sens qu’il s’agit d’une attirance envers une personne de l’autre sexe, donc contre nature.

la pédophilie est une paraphilie parmi d’autres, et donc une attirance affective et sexuelle envers des enfants, également contre nature.

Dans ma jeunesse, les homosexuels (les « pédés ») étaient pourchassés, tabassés parfois par la police quand elle les coinçaient.

Aujourd’hui, en l’espace de trente ans, on a la Gay Pride, et tout un merchandising gravite autour de l’homosexualité.

La pédophilie, tout comme l’homosexualité, est une forme de déviance sexuelle, en ce sens qu’elle s’écarte de la norme. Ce n’est pas une maladie : c’est un terrain.

Ce qui n’est pas une maladie ne peut se « soigner ».

Que faut-il donc faire par rapport aux pédophiles, dans le strict sens psychique et psychiatrique du terme ? Les enfermer à vie parce qu’ils ont ces penchants-là ?

une fois de plus, ce qui me frappe dans cet article, c’est le parti-pris de l’auteur, qui reprend à son compte les amalgames et les raccourcis dont les commentaires sont également remplis :

pédophile = monstre = violeur en puissance = assassin et bourreau d’enfant possible.

Dernièrement furent arrêtés (en plus des très nombreux prêtres ou évêques) un directeur de conservatoire, et même... un général d’armée !! Il serait donc quand même bon de ramener les choses à leur juste proportion.

Quand on lit les noms de la liste de ceux qui demandèrent la dépénalisation des rapports entre adultes et enfants dans les années 70 (dont Françoise Dolto), peut-on un instant s’imaginer qu’ils auraient approuvé des comportements criminels ?

Je ne peux que comprendre ce que disait G. Hocquenghem sur le sujet : (« la loi de la pudeur ») :

On est en train de nous fabriquer de toutes pièces un type de criminel, et un criminel qui est tellement horrible à concevoir que son crime, à la limite, se passe de toute explication, de toute victime. Un peu à la façon dont fonctionne cette espèce de monstre juridique, ce terme d’attentat sans violences (...) L’outrage public à la pudeur, d’une certaine façon réalise aussi cela, dans la mesure où, comme chacun sait, l’outrage en question n’a pas du tout besoin d’un public pour être constitué. Dans le cas de l’attentat sans violence, celui où on n’a pu vraiment rien trouver, rien de rien de rien, zéro, dans ce cas-là, le criminel est simplement criminel parce qu’il est criminel, parce qu’il a ces goûts-là. »

Quant on sait que, en dehors de tout passage à l’acte réel, le simple visionnage de photos est répréhensible, ou pire les dessins en eux-mêmes (interdits en France), on se dit que la charia puritaine (par rapport à il y a 40 ans) et ses ayatollahs doivent remplir d’aise les zélateurs de la tolérance zéro, ainsi que j’ai pu le lire.

l’excès en tout est un défaut...


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