• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Imhotep

sur Je ne voudrais pas être à ta place, Hervé


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Imhotep Imhotep 8 octobre 2011 08:01

Lorsque l’on veut faire œuvre de réflexion et d’histoire on évite d’écrire des contre-véroté dès le début de son texte.

1- Morion n’a jamais été le bras droit d’ Bayrou pour la constitution du MoDem puisque ce dernier a été constitué à Villepinte le 2 sécembre 2007 et que le Nouveau Centre était déjà créé avant et que Morin et ses supporters se sont présentés dès juin sous une autre étiquette que l’UDF
2- Vous diffusez une légende qu’évidemment Morin reprend à son compte. Ce n’est absolument pas le choix de Bayrou entre les deux tours qui a poussé les traitres à partir, ceci n’est que la réécriture de l’histoire et la règle générale des traitres qui ont besoin de trouver une cause qui paraisse juste à leur défection. La vérité est ailleurs. Les traitres sont partis à la soupe.
Pour votre culture générale voici des extraits de journaux qui eux, ne mentent pas - à votre différence - et qui prouve ce que je dit. Ceci est vérifiable, contrôlable et n’est pas une réécriture de l’histoire :

Le Monde du mardi 24 avril Le bâton, cʼest un UDF qui est chargé de le manier : Gilles de Robien, seul ministre centriste du quinquennat de Jacques Chirac, a pour mission de convaincre les deux tiers des 29 députés UDF de soutenir M. Sarkozy, en échange dʼune clause de non- concurrence de lʼUMP dans leur circonscription. Lʼobjectif est « dʼassécher » la représentation de lʼUDF à lʼAssemblée Nationale pour lʼempêcher de constituer un groupe hostile. En contrepartie, le ministre de lʼéducation nationale a obtenu pour les futurs députés ralliés, un statut dʼautonomie, voire dʼindépendance, à lʼégard de lʼUMP. Dimanche soir, M. de Robien était pourtant loin du compte : seuls cinq députés (Pierre-Christophe Baguet, Christian Blanc, Olivier Jardé et André Santini) et deux sénateurs (Daniel Dubois et Yves Pozzo di Borgo) avaient signé son pacte.

Pour M. Bayrou, il sʼagissait au soir de ce premier tout où il a recueilli 18,55 % des voix, de donner lʼassurance que les choses nʼen resteraient pas là. Accueilli par des « Merci François ! », il sʼest bien gardé de donner des consignes de vote.« Nous allons réfléchir à la meilleure façon non seule- ment de nous faire entendre, mais de nous faire respecter », annonçait de son côté le député Jean- Christophe Lagarde (Seine- Saint-Denis), pour qui « il nʼest pas question de céder aux intimidations de qui que ce soit  ».

Le Monde du 25 avril « La menace du fort au faible existe, mais la dissuasion, elle, est du faible au fort  » aime répéter Hervé Morin, le président du Groupe UDF de lʼAssemblée Nationale. Il y a, là [lundi matin au siège de lʼUDF], Marielle de Sarnèze, la directrice de campagne, Jacqueline Gourault, Michel Mercier, Hervé Morin, Jean-Christophe Lagarde, Nicolas

Perruchot, Rudy Salles, Jean-Marie Cavada...

Le Monde du 26 avril « Ce nʼest pas le moment de faiblir ni de mollir. Si on décevait ces 7 millions dʼélecteurs qui se sont rassemblés derrière François Bayrou, ce serait catastrophique. » Maurice Leroy (devenu trois ans plus tard ministre de Sarkozy)

Libération du 24 avril

Au siège de lʼUMP, lʼopération de débauchage a été préparée de longue date par une équipe chargée dʼétudier la nouvelle carte électorale pour repérer les points faibles des élus UDF. Il sʼagit maintenant, comme le confie un cadre de lʼUMP, « de faire céder les digues » autour de Bayrou.

« Nous voulons faire émerger une troisième force politique et capitaliser sur notre score du premier tour » indique le député Nicolas Perruchot.

Libération du 25 avril

Les parlementaires UDF réunis hier étaient unanimes à juger « trop tardifs » ou « non avenus » les appels du pied de Ségolène Royal. Ils nʼont pas davantage goûté les tentatives de lʼUMP de les circonvenir. [...] Nicolas Sarkozy a réagi au quart de tour en laissant filtrer son intention de créer, lui aussi, « un nouveau parti centriste ». Soit en phagocytant lʼUDF si suffisamment dʼélus centristes retournent leur veste, soit en créant une structure inféodée à lʼUMP pour héberger les UDF ralliés.

Le Figaro 24 avril

Dans cette perspective [législatives], les députés UDF font lʼobjet de multiples rappels à lʼordre. Ils « devront choisir : ou ils nous rejoignent, et nous ne les considèrerons pas comme des adversaires aux législatives, même sʼils ont été des concurrents au premier tour de la présidentielle. Ou ils refusent la main que nous leur tendons depuis des mois, et nous en tirerons aussi les conséquences », a prévenu Jean-Claude Gaudin, vice-président de l’UMP. Un message que beaucoup dʼélus centristes, inquiets pour leur réélection, devraient entendre cinq sur cinq.

Jean-Pierre Raffarin, dont son entourage précise quʼil « travaille en étroite collaboration avec Gilles de Robien », sʼest porté volontaire pour piloter les manœuvres dʼapproche des UDF avec le ministre de lʼEducation. Mais tous les sarkozystes susceptibles de se muer en « agents traitants » dʼéventuels transfuges centristes ont été réquisitionnés. Quʼils soient parlementaires ou non.

Le Figaro du 25 avril

Député du Calvados, Rodolphe Thomas penchait clairement pour un soutien à Nicolas Sarkozy..

« On peut être indépendant et passer des alliances à condition quʼelles ne soient pas systématiques » soulignait Jean Dionis du Séjour, député du Lot-et-Garonne. Dans le même temps, cet élu, que lʼUMP présente comme un de ceux qui devraient les rejoindre, redisait sa fidélité à François Bayrou avec lequel il a fait « campagne de A à Z » ,« on est sur un long chemin. Le centre indépendant est appelé à gouverner », observait-il. Maurice Leroy affirmait quʼil ne craignait pas les représailles électorales de lʼUMP : « Des candidats contre nous, nous en avons toujours eu. Jʼen aurais dans ma circonscription, ils sont les bienvenus. Le goudron et les plumes sont prêts.  »

Le Figaro 26 avril « Ce [annonce du vote pour Sarkozy] qui ne nous empêche pas de rester à lʼUDF et de soutenir Bayrou  » souligne Charles de Courson [...] Jean Dionis du Séjour [...] votera pour Sarkozy au second tour mais se sent « bien dans ses baskets ». « Il y a une maison centriste et jʼy reste  », explique-t-il.

Le Figaro 27 avril Tous [la quinzaine de députés ayant appelé à voter pour Sarkozy], cependant, ont exprimé leur fidélité à leur président [François Bayrou] et leur soutien au futur Parti Démocrate.

Le Figaro 28 avril

Nombre de ces députés ont expliqué leur choix dans leur blog ou sur leur site. Certains, dont François Sauvadet, ont pris soin de souligner quʼen dépit de leur vote pour Sarkozy le 6 mai, ils resteraient « libres et rejoindraient par la suite, le Parti démocrate » que Bayrou souhaite créer.

Nicolas Sarkozy devrait écrire une lettre à tous les députés centristes afin dʼinscrire noir sur blanc son engagement de ne pas présenter de candidat UMP contre les députés UDF sortant aux législatives de juin prochain. Si tant est, bien sûr, quʼils le soutiennent.



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès