L’Histoire nous a appris hélas que
toute montée d’une droite populaire manipulé par des mouvements,
organisations ou partis populistes amène au pouvoir un régime
autoritaire qui engendre le triste spectacle de guerre civile ou de
ségrégation, pour ne pas dire plus.
Mussolini, a l’origine un socialiste
socialiste, ivre de sa personne à conduit son pays au chaos en
forgeant le fascisme, doctrine basée sur faisceaux citoyens. Les
propos que l’on lit ici pourrait être mis dans la bouche des
fascistes eux aussi issus des campagnes et des usines qui montèrent
vers Rome. « Nous, on est pas des fachos » entend-on,
mais ce penchant est souvent observé. Heureusement la France, comme
les pays démocratiques, amis ont mis des gardes-fous pour éviter
ces excès. Voter pour le F.N est aussi vain que de voter Christine
Boutin, la candidature de Mme le Pen avec la certitude de non-
élection est une mise en condition d’une partie des français dans
un climat malsain, et n’aura pas de débouchés réels. La plupart
des commentateurs sont pourtant déjà dans la nasse, on peut y lire
une certaine haine, mais combien d’entre-eux, intimement, se disent
être d’accord avec la sympathie de ce parti pour ce néo-fascisme
rampant qui l’habite. Il ne faudrait pas être très fier de déposer
le même bulletin que celui tenu par les sulfureux militants musclés,
prêts à sortir les drapeaux et oriflammes vert-de-gris
d’outre-Rhin.
Bien sûr je ne fais pas l’amalgame
entre Adolphe et Jean-Marie, quoique certains de ses troupiers le
font, mais les discours sont les mêmes, la misère est due à
l’Autre, ici le Juif et là, le bougnoule, alors que le plus bête de
la classe sait très qui sont les vrais responsables.
Désolé, messieurs les électeurs
frontistes, les amers, les déçus, les cocus politiques, les
nostalgiques d’un régime autoritaire, mais Marine ne dormira pas à
l’Elysée