Je ne sais plus si c’est sur le calvaire de Saint-Thégonnec ou sur celui
de Guimilau, dans le Finistère, où l’on voit une vierge qui accouche.
La sexualité était une composante sacrée chez les anciens, et en
Bretagne, les vieilles conceptions du monde issus du monde celtique ont
continué à perdurer dans la nouvelle religion.
Bien difficilement et
à visage caché, il faut le dire. Le catholicisme a été un carcan à
l’origine d’une frustration immense, à l’époque de sa grande forme, quand il était champion du monde poids lourds,
Une religion, c’est une secte qui réussit.
Une
secte, c’est au début un noyau de gens voulant trouver un sens à leur
vie, un peu paumés, et avec qui un charlatan parano va jouer, en leur
imposant des règles strictes, des interdits, des coups de pieds au cul,
et l’assurance qu’ils feront partis des élus.
La maitrise de la
nourriture et de la sexualité sont les deux axes importants où les
messies autoproclamés se monteront intransigeants.
Et l’adhésion des
plus costauds du groupe, en leur garantissant la possession des femmes,
justifiée par je ne sais quel alinéa du livre sacré inspiré en plein
désert une nuit de pleine lune.....
Asseyez vous cinq minutes et réfléchissez à tous ces mythes auxquels on nous a conditionné : Celui de
la mère patrie, celui de ma mère est une sainte, celui aussi de l’homme
fort, costaud, protégeant le groupe la nuit des prédateurs, et indiquant la route
sans avoir besoin de GPS....Cette société a bien des défauts, mais au
moins elle a remis en cause ces étiquettes et ces rôles, ce qui ne va
sans faire grincer des dents.
Et des retours de manivelles
Il reste à déterminer un nouvel horizon,
Moi j’aime bien les poètes et les poétesses, une forme de sexe partagé à deux. Hermaphrodites des songes.
Alchimistes de nos pas
Même Aragon, sans ces odes à Staline.
Un type qui a gâché tout de même son talent.
Peut-être qu’il aurait gagné à rester chevrier, et à se taire ( j’avais écrit : Se traire, est ce un lapsus) comme tous ces patriarches bibliques