« Une politique volontariste et efficace de développement et de soutien de l’agriculture »propre« , bio, permettrait ... »
Tu connais beaucoup d’hommes politiques français qui ont des propositions en ce sens depuis la sortie de la seconde guerre mondiale ?
Non ; mais nous sommes en 2011 ; les effets de 50 ans d’agriculture intensive et bourrée de produits chimiques sont arrivés à un point de rupture pour la consommation ; c’est donc MAINTENANT qu’il faut procéder à ces mesures, et D’URGENCE.
Au même titre que beaucoup d’autres problèmes de notre société les solutions ne peuvent être apportées qu’au niveau politique. Cependant le système politique actuel est complètement verrouillé par des gens que l’on ne voit que depuis trop longtemps et qui ont tous la même vision pour notre pays, c’est à dire aucune.
Pas vrai : les écolos préconisent ces mesures dans leur programme depuis belle lurette : il est temps que les « partis de gouvernement » les reprennent enfin à leur compte, et les fassent appliquer (au delà du bidon « Grenelle de l’environnement, qui est une coquille vide)
La gauche DOIT le faire.
Alors il est inutile de stigmatiser les agriculteurs tout en essayant de disculper les consommateurs : cela crée une division de plus qui permet au système politique de garder une emprise sur la population.
Le but serait plutôt de fédérer les gens - agris, consos- dans des objectifs communs afin de dépasser la stérile »machinerie shadokienne« actuelle.
Je suis d’accord pour fédérer au lieu de diviser ; encore faut-il, pour cela, une volonté politique qui :
- contraigne les agriculteurs à abandonner leurs pratiques d’empoisonnement et de défertilisation de la terre
- exiger une INFORMATION précise, réelle, des consommateurs, sur les produits qu’ils consomment
Les intérêts des uns ne doivent pas s’effectuer au détriment des autres : il faut, pour cel, des règles précises, informatives et contraignantes.
Encourager et soutenir,, comme je l’ai dit, la production d’une agriculture propre, saine, »bio" , pour fédérer les soucis sanitaires, tant de la terre que des consommateurs.
Exiger une traçabilité des produits, avec des mentions portant sur leur mode de production, et mettre le bio à la portée de toutes les bourses, pour décourager définitivement les modes de production nuisibles.