J’ajouterais, relativement à la condition des femmes, que les crimes étaient condamnés de façon différentes, selon le rang de l’attaquant, et bien sûr aussi de l’attaquée.
Violer une religieuse vous condamnait à la peine de mort.
Violer et même tuer une prostituée ne pouvait vous exposer qu’à une amende.
Les prostituées n’étaient la plupart du temps que de pauvres filles chassées par la misère, ou leur famille, en raison du fait qu’elles pouvaient avoir été violées, s’étaient retrouvées enceintes.
Une fille, droite héritière d’Adam, ne pouvait être que coupable d’avoir tenter l’homme, pauvre victime, dans ces sociétés patriarcales, où les hommes se dédouanaient entre eux.
Une réminiscence de cette relégation archaïque a subsisté longtemps, et existe sûrement encore.
On ne compte pas le nombre de romans qui ont exploité le filon..
A voir le film de ken Loach : Les magdalena sisters, qui nous montre que l’irlande n’est pas que ce pays sympa où l’on entend les binious et où la guiness coule à flot...
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Sinon aussi le bouquin de Thomas Hardy : "TESS, œuvre magnifique et porté tout aussi magnifiquement à l’écran par Polanski, avec Natasias Kinski inoubliable, et les images tellement belles que l’on croirait voir du Vermeer..