Judéophobie
Athée
militant pour ne pas dire athéiste, je conteste non seulement
l’existence d’un dieu suprême mais « combat » tout ce
qui relève du monothéisme. C’est-à - dire les trois religions d’un
livre improbable et hypothétique, la bible.
Je
suis donc évidemment anti-évangéliste, anticoraniste et
antijudaïste A ce titre rien ne m’empêchera de critiquer l’une
après l’autre ces supercherie religieuse. A coté de cela, je puis
être anticommuniste autant qu’antisioniste ce qui n’a rien à voir
avec la judéophobie, le terme qu’il faudrait utiliser plutôt que le
mot antisémitisme, un terme galvaudé dont les juifs ou plutôt les
israélites se sont emparés.
Le premier à contester les différentes
charias et sourates, je ne vas pas me gêner pour en faire autant en
ce qui concerne la Tora. Un exemple commun, mais révélateur, pour
les deux religions au cœur du conflit qui nous préoccupe,
l’impossibilité réelle de se convertir ou d’ épouser un (e)
pratiquant (e) soit arabe, soit juif. (1)
Comment
une population européenne devant une diaspora juive en son sein,
peut-elle accepter ce communautarisme, cette autarcie culturelle et
religieuse, cette plaie ? (d’où qu’elle provienne d’ailleurs).
La culture de l’identité jalousement observée est fautive de rejet
et moteur de l’antisémitisme, comme l’est le corps humain qui
n’accepte pas le greffon qui ne veut ou ne peut pas s’intégrer. Les
manifestations d’antisémitisme de tout genre est l’autre plaie dont
il faut se défendre au nom de la démocratie. Il en va de même pour
les actes arabophobes. Sur ce forum par exemple surtout que le débat
reste courtois et ne soit pas l’endroit où cracher sa haine. Le
problème est suffisamment sérieux pour ne la salisse pas.
En
ce qui concerne la situation au Proche-Orient, que les différentes
communautés religieuses soient enfin écartées du pouvoir,
notamment en Israël qui se voudrait démocratique, comme la France a
su faire avec l’Eglise catholique et qu’elles conçoivent une
éducation laïque, c’est-à-dire le respect de la liberté pour
chacun de croire en un dieu ou pas, serait un premier pas vers une
solution. Quitte à laisser l’athéisme s’exprimer.
Tibérius
* La Chine bien évidemment.
(1)
Le judaïsme réformé aux Etats-Unis accepte l’identité juive des
enfants nés d’un père juif et d’une mère non juive mais, de toute
façon la généalogie n’en demeure pas moins quelque chose de fort
dans la tradition juive, qui insiste sur la valeur du lignage.
Anette
Wieviorka