De plus, choisir comme prétexte la défense de l’Arabie Saoudite : le régime le plus dictatorial, le plus islamiste, le plus corrompu de tout le moyen et proche-orient, avec ses millions d’émigrés traités comme des esclaves, ses milliers d’exécutions annuelles, il faut vraiment ne même plus avoir le souci de dissimuler cette nouvelle guerre pour le pétrole sous de quelconques raisons pseudo « démocratiques » ou « humanitaires »...
Le« grand Satan » se dévoile sans pudeur, comme le principal facteur de guerres dans le monde...
L’Arabie saoudite est une monarchie islamique de type absolue contrôlée par la famille Saoud.
La Constitution du pays se fonde sur le Coran et la sunna selon la compréhension des compagnons de Mahomet. Aucune manifestation ou culte d’une autre religion n’est acceptée et ceux qui expriment à ce titre une opinion différente sont déclarés apostats et passibles de la peine de mort. La liberté de religion de la population non musulmane d’origine y est très restreinte, et doit s’exercer exclusivement dans le domaine privé.
Depuis la fondation de l’État en 1932 par Ibn Séoud, le royaume a été gouverné par six monarques
Et ceci (à lire, ça fait froid dans le dos)...
Un extrait :
4. La peine de mort
L’Arabie saoudite a l’un des taux d’exécution les plus élevés au monde, tant dans l’absolu que par rapport à sa population. Contrairement à l’appel des Nations unies en faveur d’une réduction progressive du nombre de crimes passibles de la peine capitale. Résolution 32/61 adoptée le 8 décembre 1977 par l’Assemblée générale des Nations unies et résolution 1999/61 de la Commission des droits de l’homme des Nations unies., l’Arabie saoudite a étendu le champ d’application de ce châtiment à toute une série de crimes, notamment à des infractions n’entraînant pas mort d’homme comme l’apostasie. L’apostasie est le fait pour un individu de renier sa religion., le trafic de drogue, la sodomie et la « sorcellerie ». Les très nombreuses personnes exécutées chaque année, dans bien des cas pour des crimes n’ayant pas impliqué l’usage de la violence, sont mises à mort à l’issue de procès sommaires, sans avoir eu la possibilité de se défendre et sans avoir bénéficié d’une réelle protection contre les erreurs judiciaires.
Les hommes sont décapités en public et, selon certaines sources, les femmes sont soit passées par les armes soit décapitées, parfois en public. Le bourreau Said bin Abdullah bin Mabrouk al Bishi a expliqué ses méthodes :
« J’utilise une épée pour décapiter les hommes [...] et des armes à feu, plus précisément des pistolets, pour tuer les femmes. Je pense qu’on utilise les armes à feu pour épargner la femme, car être décapitée supposerait qu’elle se découvre la tête et montre son cou ainsi qu’une partie de son dos. Interview parue dans Al Madina al Munawwara, n° 8006, op. cit.. »