Nous sommes assurément tous différents, le clivage gauche/droite existe bel et bien. De même que le combat des classes. Personnellement, je me situe plutôt à l’extrême gauche en terme de vision de la société.
Cependant, j’ai fini par comprendre que ce n’était plus le moment de se déchirer sur des questions comme la fiscalité, le nucléaire, la santé, l’immigration, l’éducation etc.
Non que ces questions soient annexes. Au contraire, ce sont ces sujets qui donne forme à une société. Mais.
Ces questions ne relèvent PLUS de notre volonté car le pouvoir politique et économique à été enlevé aux français, et donné aux instances européennes et à la BCE.
La démocratie, c’est le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. L’idée d’une construction européenne ou le pouvoir se situe au dessus du peuple français est donc par définition non démocratique.
Donc, la seule possibilité pour que le positionnement sur les questions droite gauche soit pertinent, à savoir que le peuple français ai les moyens politique pour prendre une décision, et les moyens économique de l’appliquer, est de quitter l’UE et l’euro, par l’article 50 du TUE.
C’est possible électoralement : 55% de NON au projet de constitution en 2005, surement bien plus aujourd’hui. Cependant, ce NON était partagé entre la gauche et la droite. Par conséquent, une alliance des français de gauche et de droite est nécessaire.
Ce n’est pas facile, ce n’est pas forcément agréable, mais ça marche si l’on s’en donne les moyens. L’UPR est une alliance de français se rassemblant autour de cette analyse de la situation et de cet objectif commun de sortie de l’UE et de l’OTAN. Ses membre proviennent de tous les partis, et il est fréquent de voir sur le terrain des sympathisants du FN et du PdG distribuant des tracts ensemble. C’est étrange, mais j’ai pu constater que ça fonctionne.