Certains commentaires font preuve d’une méconnaissance totale du paysage politique : Mélenchon a quitté le PS lors des magouilles et malversations avérées du Congrès de Reims en 2007. Il a alors, avec Marc Dolez, fondé le parti de gauche. Il ne pouvait donc pas se présenter à ces primaires socialistes... étant donné qu’il n’est plus membre du PS.
Que certains électeurs d’Aubervilliers ou d’ailleurs aient voulu marquer leur désapprobation vis à vis des candidats qui leur étaient proposés, cela fait partie du jeu démocratique ; cela s’est vu à d’autres moments, lors d’autres élections... En agissant ainsi, ils savaient que leur vote serait nul...
Ce qui semble déranger certains, c’est que le nom de Mélenchon se soit substitué à celui de Hollande ou de Aubry... Cela en dit long sur les « bobos » et « petits bourges » attachés à on ne sait quels privilèges !
Le PS n’est plus un parti de gauche : il a permis le déni de démocratie que constitue le Congrès de Versailles, en février 2008 ; en s’abstenant de voter, il a permis que le Traité de Lisbonne nous soit imposé, alors que, majoritairement, nous avions rejeté le TCE... Nous mesurons aujourd’hui les dégâts occasionnés par cette Europe de la Finance et des technocrates, et nous ne sommes qu’au début de nos peines.
« Normal » aura besoin de revenir sur terre s’il veut régler les problèmes qui sont les nôtres, mais, ce qui est sûr, c’est qu’il n’est pas dérangeant, c’est pourquoi il représentera le PS (la gauche, paraîtrait-il !) pour 20012.