Au que non. Rien ne changera au 6 mai. Pour moi plusieurs facteurs illustrent cela :
- le manque de recul : je suis sidéré, quand je parle avec des amis de politique, de voir la naïveté dont ils semblent être frappés. Ils sont pourtant intelligents, mais j’ai beau leur démontrer par A + B comment fonctionne les institutions, comment fonctionne l’Europe, le FESF, comment l’argent est crée... ils me rétorquent que j’ai raison mais croient au « promesses » des candidats aux primaires par exemple. Ainsi je recommence en leur expliquant, que les hommes politiques de droite ou de gauche, sont pieds et poings liés par la Commission Européenne. Le charme fait sont effet quelques jours et tout est à recommencer... Pourtant je suis de formation juridique, et je peux vous dire que je ne leur amène pas un argument qui puisse être contesté... Mais ils continuent de croire que la gauche changera les choses... Dramatique !
- notre petit confort : comme je l’écris dans l’article, tant que nous n’aurons pas faim, tant que notre portefeuille ne sera pas durement touché, rien ne bougera. Je trouve vraiment que nous sommes (l’Homme occidental en général) futiles, et centré sur nous même. Des choses incroyables se déroulent sous nos yeux, et nous continuons de donner des chèques en blanc à nos bourreaux. Du moment qu’il y a la Ligue des Champions et Loft Story à la télé, tout va bien...
Ainsi, je pense que notre revanche interviendra quand le système s’emballera, quand la dette explosera, quand les plans d’austérité toucheront sévèrement la France. Peut être que cela se déroulera dans un avenir proche, la France est depuis ce matin sous la surveillance de Moody’s. Bientôt le clap final ?
Le danger sera alors de ne pas tomber dans l’excès inverse. Je vois bien les ayatollah anarchistes, écolos etc... venir réclamer une nouvelle dictature.
Pourtant ce ne doit pas être si compliqué d’installer un capitalisme social et constructif...