D’accord avec l’article.
Bien beau de jouer le mépris zemmourien devant ces rassemblements pacifiques, mais, de fait, ils peuvent être le début d’une RÉSISTANCE passsive ET active des peuples qui serait, objectivement, la meilleure façon possible de faire cette nouvelle révolution ; sans victimes autre que l’actuel mode de fonctionnement libéral dérégulé, de la dictature financière imposée aux peuples et aux états.
Quand la grande majorité des peuples d’Europe et du monde aura compris la nécessité de cette résistance, de cette mobilisation, de cette solidarité, et rejoint les « indignés » dans un énorme rassemblement de boycott, ce sera la meilleure façon d’obliger les gouvernants de tous ces pays à changer la donne ; réforme monétaire (avant tout), puis justice sociale.
Le pauvre Zemmour en est encore aux schémas révolutionnaires de 89 ; il n’a encore rien compris de l’évolution des moeurs et, surtout, des techniques : que je sache, c’est bien par internet, par les téléphones mobiles, que le peuple tunisien, puis égyptien, se sont rassemblés, et ont imposé le départ des dictateurs au pouvoir, d’une manière pacifique, sans grands massacres (si ce n’est ceux des soubresauts des tyrans au pouvoir).
L’indignation n’est, certes, pas une fin en soi ; elle est le début de cette résistance passive ET active des peuples à un changement des règles du jeu monétaire, financier, économique, pour une plus grande justice sociale, sociétale, législative.
A cet égard, eux, au moins, ont les c..... de faire quelque chose ; ils doivent ainsi avoir notre total soutien ; pas seulement le cul derrière son clavier ou son micro, mais avec eux, dans la rue.
Tiens ; à cet égard, hommage au peuple grec :
« La mère de toutes les grèves » paralyse la GrèceUne grève générale de 48 heures a été décrétée par les syndicats. Près de 125.000 personnes défilaient dans les grandes villes contre l’austérité. Le Parlement vote des mesures de rigueur supplémentaires jeudi.
Un pays paralysé, une capitale en état de siège. Alors que des millions de Grecs sont appelés à faire grève durant 48 heures, 10 escadrons de policeont dressé des palissades anti-émeutes autour de la place du parlement, au centre d’Athènes. Le mouvement doit être « la mère de toutes les grèves », prévenait mardi le quotidien de gauche Ta Nea.
L’indignation est légitime, et elle est le premier pas vers la révolte ; soutien aux indignés de tous les pays.