Il faut vraiment avoir la foi démocratique chevillée au corps pour considérer que tous le monde doit conserver le droit de vote.
Parce que de deux chose l’une : ou alors l’auteur et beaucoup de commentateurs savent de quoi ils parlent et donc mentent sciemment, soit il ne savent pas et on frémit à l’idée qu’ils participent aux débats démocratiques voir, éventuellement aux choix politiques pour le pays :
Avec une inflation de l’ordre de 2% sur 2011 en prévisionnel et des taux d’emprunt d’état en tout état de cause inférieur à 3%, cela signifie que les banquiers et à travers eux les épargnants perçoivent une rémunération de l’ordre de 1% à tout casser quand tous va bien, et ce, avant impôt,( IS IR CSG etc...) C’est à dire moins que la croissance annuelle et ce compte non tenu des frais de gestion.
C’est notamment pour cela que les prêt de l’État aux banques lui rapportent de l’argent, et plus que les prêts des banques à l’État puisque lui ne paye pas d’impôt...
Vouloir baisser les taux, ou imprimer de la monnaie revient en réalité à faire payer les contribuables, mais surtout les non contribuables. Car les pauvres sont plus aux risques de l’inflation, n’ayant pas les moyens de s’en protéger.
Et tout cela sous quel prétexte ? Maintenir les transferts sociaux. Hors ils sont les plus mal gérés d’Europe. Un euro de cout de fonctionnement pour un euro redistribué. C’est à dire que si on améliore leur cout de gestion de 10% on peut augmenter tous les transferts de 5%. Et si on améliore la gestion de l’Etat dans on ensemble de 10% c’est 6 point de PIB que l’on peut redistribuer.
Que les partis de gauche, qui sont des partis de classe, se battent pour maintenir leur niveau de vie, leurs salaires, et faire payer les autres, et dans la nature de la lutte du même nom. Qu’ils refusent absolument toute amélioration du fonctionnement de l4Etat est la preuve de leur conservatisme égoïste. Qu’ils prétendent le faire au nom des plus défavorisés et au détriment du fonctionnement de notre économie a quelque chose de nauséabond et d’inquiétant.