Oui, et à la suite d’Alexis Barecq, je dirai que le but - si tant est qu’il y en est un - n’est pas tant de renverser le(s) pouvoir(s) que de les nier, de les contourner, de les ignorer, de passer outre.
Il ne s’agit donc pas d’une Révolution à proprement parler, il ne s’agit pas de casser l’existant ni de mettre le oaï mais d’insuffler chez les gens la nécessité pour chacun d’entre nous que le citoyen prenne le pas sur le consommateur ; et ceci d’une manière active.
Le citoyen aura alors la primauté sur le consommateur, ses décisions influeront sur ses actes de consommations, et à terme, voir en même temps pour certains, sur ses actes de production. Ce qui sous-entend le choix d’un produit tant en fonction de sa qualité, que du lieu et du mode de production.
J’ai la conviction qu’on ne pourra « agir » sur le capital ou le politique qu’en les « ignorant », c’est à dire en promouvant les modes alternatifs de consommations, voir un mode de vie alternatif moins basé sur la consommation, des modes d’échange moins basés sur les biens.
Pour Alpo47. Je me désole de ce genre de commentaire où le consommateur prend le pas sur le citoyen, c’est à dire que tu « attends » que des idées te soient proposées sans que tu participes à leur élaboration ; en fait tu consomme de la politique, tu ne la fabriques pas. Tu la choisis sur les rayons le jour des élections, soit une fois tous les... D’autre part le risque de faire des propositions concrètes, c’est d’être catalogué et étiqueté, le risque d’être trop structuré est de devenir « préhensible » dans les sens où l’on peut nous prendre, nous manipuler, ce qui compté tenu de notre inexpérience et de notre relative naïveté se ferait sans difficulté si nous faisions l’erreur de vouloir nous justifier vis-à-vis du système en place.
Hugh, j’ai dit !