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Commentaire de De la hauteur

sur Nouveaux documents sur la Sncf et la Shoah


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De la hauteur 21 octobre 2011 01:19

EUTHANASIE ET EUGÉNISME

Le projet

Jusque-là, le traitement des malades mentaux avait constitué un progrès notable pour les patients. Les Allemands y avaient d’ailleurs joué un rôle important.

Or, fin 1939, quatre hommes, en présence d’un groupe de médecins et d’un chimiste, furent délibérément tués à l’oxyde de carbone. Ce n’étaient même pas des criminels, ni des perturbateurs. Ils étaient coopératifs et en confiance. C’étaient des patients ordinaires d’un hôpital psychiatrique d’État, responsable de leur bien-être.

Cette expérience « réussie » conduisit à l’installation de chambres à gaz dans bon nombre d’hôpitaux psychiatriques (Grafeneck, Brandenburg, Hartheim, Sonnenstein, Hadamar, Bernburg).

L’extermination des malades mentaux était un grand projet bien organisé, comme n’importe quel autre projet psychiatrique, et même mieux. Tout avait été préparé et planifié. Puis les méthodes ont été mises au point. On a créé une agence de transport spécialisée, construit des fours crématoires dans les hôpitaux psychiatriques, etc. Dans cette organisation étaient impliqués toute une série d’hôpitaux et d’institutions psychiatriques, des professeurs de psychiatrie, des directeurs d’établissements et du personnel des hôpitaux. L’élimination de masse devint un travail routinier. Ces psychiatres, sans y être forcés, agissaient selon le même principe que le trop fameux commandant du camp de concentration Koch : "Il n’y a pas de malades dans mon camp. Il n’y a que des bien-portants et des morts".

http://www.trdd.org/EUGBR_4F.HTM


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