Aucun
doute, que les réformes signifieront ouvrir grand les portes aux
multinationales, privatiser les propriétés publiques et endetter l’économie. A
commencer par le secteur pétrolier, dans lequel le FMI aidera le nouveau
gouvernement à « rétablir la production pour générer un revenu et
re-stabiliser un système de paiements ». Les réserves pétrolières
libyennes -les plus grandes de l’Afrique, précieuses pour leur qualité élevée
et leur bas coût d’extraction- et celles du gaz naturel sont déjà au centre
d’une âpre compétition entre les « amis de la Libye ». Leurs
multinationales obtiendront les licences d’exploitation à des conditions
beaucoup plus favorables que celles pratiquées jusqu’à maintenant, qui
laissaient jusqu’à 90% du brut extrait à la compagnie nationale libyenne. Et il
n’est pas exclu que celle-ci aussi ne finisse entre leurs mains, à travers une
privatisation imposée par le FMI.....
http://2ccr.unblog.fr/2011/09/16/main-basse-sur-la-libye-apres-lotan-le-fmi/