Si j’ai défendu DSK, c’est parce que je pensais et pense encore que l’accusation lancée contre lui, pouvait avoir être instrumentalisé.
L’occasion était trop belle de gonfler la note de frais, en toute facilité !
Tout en ne faisant pas d’illusion sur le personnage.
Mais même les avocats du diable finissent par se lasser
Et, j’avoue que le feuilleton de ses frasques à répétition à quelque chose de vraiment nauséeux.
Toutes ces affaires confondues, qui vont de celle de Georges Tron à la réalité écœurante d’une oligarchie se servant du pouvoir à leur propre profit, nous ramènent au moyen age, aux baronnies, au droit de cuissage,
pour ne pas dire aux mafias italiennes.
Voilà les flics maintenant pris la main dans le sac des parties fines.
Pouvoir, argent, corruption, la trilogie infernale menant au pire, et dont la sexualité est un des avatars de réassurance. Au delà du plaisir, c’est bien l’acte d’appropriation et de domination des autres qui est omniprésent.
Entre 7 et 77 ans, la politique n’est plus à mettre entre toutes les mains.
En n’en regretterait presque les aventures de De Gaulle au château de Moulinsart !