Selon la mythologie māori, Tama-nui-to-ra, le dieu soleil, avait deux épouses : Hine-raumati, dame de l’été, et Hine-takurua, dame de l’hiver. L’enfant né de Tama-nui-to-ra et de Hine-raumati s’appelait Tane-rore. Il fut crédité de l’origine de la danse. Tane-rore est le tremblement de l’air vu lors des journées chaudes de l’été et est représenté par le tremblement des mains lors de la danse.
Le Haka, danse de rituelle Māori, gravure du
xixe siècle
Haka est un nom générique pour toutes les danses Māori. Etymologiquement, le mot haka signifie « faire ». Et ce type de danse se pratiquait dans toute l’Océanie polynésienne. Il n’était pas rare de trouver dans les paroles des haka des mots crus, et des insultes à destination de l’ennemi. Aujourd’hui, le Haka est défini comme la partie du répertoire de danse où les hommes sont à l’avant et les femmes à l’arrière pour le support vocal. La plupart des Haka présentés aujourd’hui sont des Haka taparahi ou Haka sans armes.
Plus que tout autre aspect de la culture Māori, cette danse complexe est une expression de la passion, de la vigueur et de l’identité de ce peuple. Le Haka, plus qu’un passe-temps, était une coutume d’importance, particulièrement au moment de souhaiter la bienvenue lors de rencontres sociales. La réputation des tribus reposait en partie sur leur habileté à faire le Haka (Hamana Mahuika).
Voilà pour le haka ; coutume spectaculaire, et en aucun cas une quelconque atteinte aux « droits de l’homme » (vous ne vous sentez pas un peu ridicule en disant ça ?)
Par ailleurs, pour ce qui est de la chanson française que vous évoquez :
« Buvons un coup
Buvons en deux
A la santé des amoureux
A la santé du Roi de France
Et merde pour le Roi d’Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre... »
elle s’intitule : « Le 31 du mois d’Aout » et c’est une chanson de marin, qui fait référence à l’attaque de Bordeaux par un navire britannique ; d’où la défense de la marine française.
Et je trouve parfaitement légitime de dire merde à un Roi qui nous a déclaré la guerre (c’est un minimum
)
Bref, un article à côté de la plaque.
Vive le haka et les « droits-de-l’hommistes » !