Pour être crédible, votre tableau ne devrait pas contenir d’assurances ou de fonds de pension (Allianz et TIAA) qui sont des investisseurs institutionnels (les fameux zinzins). Ceux-ci ne prêtent pas, mais ils achètent des actions ou des obligations (privées ou d’Etat). Ils redistribuent les plus-values à leurs clients. Si on ne le souhaite pas, il faudra envisager de fermer les bourses. Chiche !
Par ailleurs, personne ne fait mystère du fait que les banques prêtent de l’argent qu’elles n’ont pas ; les accords de Bâle III ont quelque peu augmenté l’obligation de posséder davantage de fonds propres. Mais on en reste au fait que si une banque prête 100, elle n’a en caisse que 9. Oui, j’ai bien dit 9 ! Lorsque l’opération se multiplie plusieurs fois, on assiste à une création énorme de monnaie.
Et, à la grande surprise de tous, ça marche — la plupart du temps, car les banques se refinancent en empruntant à d’autres banques et auprès des banques centrales.
Je ne blâmerais pas les banques, mais ceux qui ont laissé faire une finance sans contrôle, et causé des déficits d’Etats astronomiques. Déficits occasionnés par des prévisions de recettes fausses.
Que les banques soient publiques ou privées, elles ont une fonction essentielle de fournir de l’argent aux économies, argent sans lequel rien ne fonctionne.
Qu’on le veuille ou pas, c’est comme ça, et les hommes politiques n’y changeront rien, car l’influence de ceux que vous appelez les banques font et défont les gouvernements. Dans le monde entier.
Une solution ?